Accès crédit immobilier 2024
  • Publié le 31/01/2024
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3 mesures pour faciliter l’accès au crédit immobilier en 2024

En ce début d’année, le marché du crédit immobilier voit enfin ses taux d’intérêt se stabiliser, laissant espérer une conjoncture prometteuse après 2 ans marqués par la hausse des taux et l’inflation. Afin de renforcer cette dynamique, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a annoncé trois mesures clés visant à favoriser l’accès des ménages au crédit immobilier.

1. Allongement de la durée des prêts immobiliers jusqu’à 27 ans pour les achats avec travaux

Le HCSF a décidé d’assouplir les conditions d’octroi des prêts immobiliers, en autorisant un allongement significatif de la durée de certains emprunts. Cette mesure s’appliquera toutefois uniquement aux financements destinés à des acquisitions immobilières nécessitant des travaux dont le montant dépasse 10 % du coût total de l’investissement.

Les emprunteurs concernés pourront désormais étaler leurs remboursements sur une période maximale de 27 ans, contre 25 ans auparavant. Une marge de manoeuvre supplémentaire donc, pour concrétiser un projet de rénovation.

2. Les mensualités des prêts relais désormais exclues du calcul du taux d’endettement

Une autre mesure significative adoptée par le HCSF concerne l’exclusion des mensualités des prêts relais lors du calcul du taux d’endettement des emprunteurs. S’ils ont recours à un prêt relais pour l’achat d’un nouveau bien immobilier, ces derniers ne verront donc plus ces mensualités impacter négativement leur taux d’endettement.

Cette disposition offre là encore un peu de souplesse supplémentaire aux ménages souhaitant réaliser un nouvel achat immobilier tout en gérant efficacement leur transition financière.

3. Le recours aux trimestres glissants pour le calcul des dérogations accordées par les établissements bancaires

Pour éviter les situations de surendettement des particuliers, le HCSF impose des règles strictes quant à l’obtention d’un crédit : la durée de remboursement ne doit pas excéder 25 ans (ou 27 ans en cas de travaux, comme évoqué précédemment), et leur taux d’endettement est limité à 35 %. En revanche, les banques sont autorisées à déroger à ces règles pour 20 % de leurs dossiers de demande d’emprunt.

Ce taux maximum de dérogations était basé auparavant sur les trimestres civils : il sera désormais contrôlé sur des trimestres glissants. Concrètement, une banque pourra dépasser la limite de 20 % de dérogations sur un trimestre sans être pénalisée, si elle corrige ce dépassement au cours des 2 trimestres suivants.