
Entre 2023 et 2025, le montant moyen de l’apport demandé par les banques aux acheteurs d’un bien immobilier a connu un net recul, selon la rédaction Meilleurtaux. Cette baisse, qui concerne tous les types d’acquéreurs, est particulièrement marquée pour les primo-accédants.
Pour tous les profils d’acheteurs confondus, le poids de l’apport dans le budget des ménages français est passé de 38 % en 2023 à 28 %. Très concrètement, les banques demandent en moyenne 51 800 € d’apport personnel en octobre 2025, alors que ce montant s’élevait à 63 700 € deux ans plus tôt.
Pour ceux qui achètent pour la première fois, l’apport requis passe même sous la barre des 20 %, représentant dorénavant 18 % du montant total emprunté. Le montant nécessaire pour cette catégorie d’acquéreurs est ainsi de 28 600 € actuellement en moyenne, alors qu’il était de 44 700 € en 2023.
Cette baisse redonne une vraie marge de manœuvre aux acheteurs potentiels, primo-accédants compris.
C’est dans les Hauts-de-France que l’apport exigé est le moins élevé pour les primo-accédants : 13 900 € en moyenne. Le nord de la Nouvelle-Aquitaine arrive en deuxième position, avec 14 300 €, suivi par l’Occitanie (23 800 €).
En revanche, l’effort financier à fournir reste élevé dans d’autres territoires, l’Île-de-France étant sans surprise la région où l’apport exigé est le plus important : 66 800 € pour un premier achat. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur suit, avec 56 200 €, tandis que Rhône-Alpes complète le podium avec 41 000 € d’apport moyen.
Dans un tel contexte, les crédits sans apport, couramment désignés sous le nom de « crédits à 110 % », font un timide retour après avoir quasiment disparu ces dernières années. Ces prêts restent toutefois rares, réservés aux profils les plus sûrs : hauts revenus, fonctionnaires, etc.
En cliquant sur « Je m'abonne », vous acceptez notre Politique de données personnelles. Vous pourrez vous désabonner à tout moment en cliquant sur le lien présent dans nos newsletters.