Crédit immo taux en baisse
  • Publié le 07/05/2024
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Crédit immobilier : une baisse des taux et un accès plus souple au 2nd trimestre 2024

En ce début d’année 2024, des signaux positifs sont envoyés aux ménages souhaitant concrétiser un projet immobilier. Après deux ans d’accès au crédit freiné par la conjoncture économique, les taux d’intérêt fléchissent enfin, les prix de l’immobilier se tassent progressivement du fait de la diminution du nombre de transactions, et les conditions d’octroi des crédits semblent s’assouplir.

Taux d’intérêts immobiliers : une baisse s’amorce en 2024

Après avoir atteint les 4,22 % en décembre 2023, toutes durées d’emprunt confondues, les taux d’intérêt moyens des crédits immobiliers ont finalement repris une trajectoire baissière au cours du 1er trimestre 2024.

Selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA, 75 % des crédits sont en effet aujourd’hui accordés à des taux inférieurs à 4 %. Une régression bienvenue, qui s’imposait après deux ans d’accès contrarié au crédit immobilier pour les ménages ne disposant pas de ressources et d’apport personnel importants. Il s’agit donc d’un premier pas pour relancer le marché de l’immobilier, à l’heure où les prix restent toutefois globalement élevés malgré une diminution à l’œuvre depuis 2023.

Autre signal encourageant, toujours relayé par l’Observatoire Crédit Logement / CSA  : la production de crédits immobiliers a augmenté de + 46 % entre décembre 2023 et mars 2024.

Les banques ouvrent à nouveau l’accès aux crédits

Même si, actuellement, les conditions d’accès à l’emprunt restent strictes, les banques se disent prêtes à se repositionner de façon compétitive sur le marché du crédit immobilier, pour reconquérir des candidats à l’investissement immobilier encore hésitants.

En ce début d’année 2024, le nombre de refus de prêt a d’ailleurs été quasiment divisé par deux par rapport à 2023. En effet, celui-ci est passé de 34 % à 18 % en moyenne.

De plus, les emprunteurs ayant essuyé un refus ont désormais la possibilité de bénéficier d’un réexamen de leur demande, sous certaines conditions. Une « seconde chance », qui s’appliquera jusqu’à décembre 2024.