Investissement immobilier en location longue durée
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Investissement immobilier en location longue durée : vers plus d’avantages en 2026 ?

En juin 2025, le ministère du Logement a présenté 5 pistes pour redynamiser la location longue durée. Face au succès des locations saisonnières de type Airbnb, l’objectif est de redonner de l’attractivité à ce marché de l’investissement locatif, tout en apportant une réponse à la crise du logement.

Vers un nouveau statut fiscal pour les bailleurs privés qui optent pour la location longue durée

Une enquête récente du site Seloger.fr révèle que le nombre de logements disponibles à la location en France à chuté de 36 % en 2 ans... Et la baisse est encore plus marquée à Paris, où elle atteint 50 % sur 1 an, et 74 % sur 3 ans.

En mars 2024, le ministère du logement a donc missionné 2 parlementaires pour travailler sur le sujet et faire des propositions permettant d’enrayer le phénomène. Dans leur rapport présenté  il y a quelques semaines, le député Mickaël Cosson et le sénateur Marc-Philippe Daubresse ont esquissé les contours d’un nouveau statut fiscal pour les bailleurs privés.

Les pistes évoquées, qui devront nourrir les travaux du projet de loi de finances pour l’année 2026, sont au nombre de 5.

Quels leviers pour relancer ce marché et attirer les investisseurs locatifs ?

Le rapport propose notamment d’élargir aux locations nues le mécanisme d’amortissement jusqu’ici réservé aux locations meublées, permettant ainsi de déduire des revenus locatifs une partie de la valeur du bien immobilier.

Il suggère également d’instaurer un abattement plus favorable pour les petits bailleurs, dont les revenus locatifs sont inférieurs à 15 000 € par an. Ce plafond serait doublé, tandis que l’abattement passerait de 30 à 50 %.

Autre proposition : un plafond de déficit foncier relevé de 10 700 € à 40 000 €, pour les propriétaires dont les charges dépassent les revenus locatifs.

Les logements loués en tant que résidences principales pourraient en outre se voir exclus de l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Enfin, le rapport rendu public fin juin préconise une exonération d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux sur les plus-values pour les biens détenus depuis plus de 20 ans.

Autant de propositions qui devront être débattues, mais dont les (nouveaux) investisseurs locatifs pourront peut-être bénéficier en 2026. Affaire à suivre.