Institutionnalisé par le Royaume-Uni depuis 2013, le Dry January a depuis franchi la Manche et conquis de nombreux autres pays à travers le monde ! Parmi eux, la France, qui motive chaque année davantage de ses ressortissants à partager l’expérience d’un mois sans alcool (ou, à défaut, d’un mois durant lequel sa consommation sera significativement réduite). Une initiative qui, quoique temporaire, produit de nombreux effets bénéfiques pour la santé selon différentes études compilées par l’Inserm.
Loin d’être un engagement seulement symbolique, ce défi a en effet des incidences positives directement appréciables en cours d’expérience, selon les études qualitatives conduites auprès de ses participants. Parmi les principaux bienfaits ressentis :
une meilleure qualité de sommeil ;
une amélioration de la forme physique générale ;
un regain d’énergie ;
une perte de poids ;
une embellie de la peau.
Des perceptions qui s’accompagnent très majoritairement non seulement d’un sentiment valorisant d’accomplissement personnel… mais aussi de la satisfaction secondaire d’avoir fait des économies !
Différentes études scientifiques, cette fois biologiques, ont permis de mesurer plus précisément les effets de l’arrêt de la consommation d’alcool pendant un mois. Elles observent notamment une diminution significative du taux de cholestérol, une perte de poids effective, une baisse de la glycémie, mais aussi une réduction de la résistance à l’insuline (état généralement prédiabétique).
Ces bénéfices immédiats s’amplifient évidemment avec un arrêt ou une modération à moyen et long terme : une perspective temporelle plus étendue qui semble d’ailleurs être adoptée par une majorité de participants aux défis temporaires sans alcool. Selon une enquête conduite 6 mois après une session annuelle de Dry January, 72 % déclarent en effet avoir depuis réduit significativement leur consommation d’alcool, 23 % sont passés d’un niveau de consommation très risquée à un niveau moins risqué, et 4 % ont souhaité rester complètement abstinents à l’avenir. Quoique ponctuel, le mois sans alcool s’avère donc être un véritable levier de prévention sur la durée !
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Source : https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/10900/Chapitre_12.html