Prespectives immo 2024 : crédit et taux d'intéret
  • Publié le 24/01/2024
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Crédit immobilier et taux d’intérêt en 2024 : quelles perspectives ?

Après 2 ans de hausse continuelle ayant contrarié l’accès au crédit de nombreux candidats à l’investissement immobilier, les taux d’intérêt pourraient-ils se stabiliser, voire baisser, en 2024 ? C’est une tendance qui semble en effet se dessiner depuis fin décembre 2023, au bénéfice de l’accession à la propriété de certains ménages qui pourront, de ce fait, concrétiser leur projet cette année.

Une conjoncture globalement favorable à la baisse des taux de crédit immobilier en 2024

Si le taux moyen des crédits immobiliers a continué d’augmenter en novembre 2023, L’Observatoire Crédit Logement / CSA a toutefois noté un ralentissement notable de sa hausse par rapport aux 10 mois précédents. Un signal qui semble se confirmer début 2024, différents courtiers annonçant des hypothèses de stabilisation des taux, situés entre 4 % et 4,5 % pour un prêt sur 25 ans selon les profils d’emprunteurs.

La détente des taux d’intérêt serait donc en marche pour 2024, propulsée par la volonté des banques d’augmenter leur production de crédits immobiliers cette année. Une dynamique qui devrait se confirmer d’ici le printemps, soutenue par la situation économique actuellement favorable (stabilisation des conditions monétaires, inflation en phase descendante, et baisse du taux des OAT 10 ans qui sert de références aux banques pour fixer leur taux fixe de crédit).

Retour à la trimestrialisation du taux d’usure : vers une normalisation progressive du marché des crédits immobiliers

Fixé régulièrement par la Banque de France, le taux d’usure est un dispositif visant à encadrer le taux annuel effectif global (TAEG) appliqué par les établissements financiers aux crédits octroyés. Habituellement trimestriel, il a été exceptionnellement mensualisé à partir de février 2023, afin de s’ajuster plus réactivement à la progression très rapide des taux d’intérêt, et de permettre aux banques de gérer de façon plus flexible leurs conditions d’emprunt afin de pénaliser le moins possible l’accès de certains ménages solvables au crédit.

Des nécessités qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui selon la Banque de France, qui a annoncé un retour au calcul trimestriel du taux d’usure dès janvier 2024.