Dépistage précoce du cancer du poumon APHP
  • Publié le 14/06/2024
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Dépistage précoce du cancer du poumon : une étude pilote cherche des femmes volontaires

Dans le cadre de son étude CASCADE sur le dépistage du cancer du poumon par scanner à faible dose chez la femme, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) recrute 2 400 nouvelles volontaires.

Une étude prometteuse pour la santé des femmes

CASCADE est une étude cofinancée par le ministère de la Santé et l’Institut national du cancer (Inca), qui s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans, fumeuses ou ex-fumeuses présentant un risque accru de développer un cancer du poumon.

Elle leur propose un dépistage par scanner thoracique à faible dose : cette méthode non invasive permet de détecter des tumeurs à un stade précoce, augmentant ainsi les chances de guérison (avec un risque de décès à 10 ans réduit de +33 % chez les femmes).

En parallèle, CASCADE offre aux participantes un soutien pour le sevrage tabagique et la détection d'autres pathologies liées au tabac, telles que les maladies coronariennes, l’emphysème et l'ostéoporose.

Vous correspondez au profil recherché ? L’AP-HP recherche encore plusieurs centaines de femmes volontaires pour cette étude prometteuse.

Pour participer, il suffit de contacter l’équipe de recherche :

  1. Par mail : cascade.cch@aphf.fr

  2. Ou par téléphone : 06.15.06.58.35 du lundi au vendredi, 9h-17h.

L’intelligence artificielle au service du dépistage du cancer du poumon

L’intelligence artificielle viendra-t-elle à la rescousse des spécialistes de santé dans le domaine du dépistage du cancer du poumon ? Faut-il obligatoirement une double lecture des scanners ? Telles sont les autres questions que tente d’éclairer l’étude CASCADE.

Alors que la procédure standard implique aujourd’hui une double lecture des résultats par des experts, l’AP-HP teste avec son programme CASCADE une approche innovante dans laquelle un seul radiologue formé à la détection analyse les images avec l’aide d’un logiciel d’intelligence artificielle. Si la méthode s’avère fiable, le dépistage du cancer du poumon pourrait ainsi devenir plus rapide et moins coûteux.