Vendre un bien immobilier de façon compétitive, c’est d’abord fixer le juste prix pour trouver rapidement acquéreur. Afin d’estimer au mieux la valeur de votre appartement ou de votre maison, vous devez tenir compte des spécificités du marché immobilier local, faire le point sur les atouts et les points faibles de votre bien sans faire intervenir vos sentiments, mais aussi veiller à le mettre en valeur pour les photos de l’annonce comme pour les futures visites.
Pour vendre un bien immobilier au bon prix, il convient d’abord de s’intéresser au marché de l’immobilier dans votre secteur afin d’avoir en tête les prix qui s’y pratiquent. Vous pouvez notamment :
Passer par les sites d’immobilier en ligne pour vous faire une première idée en quelques clics grâce à leurs annonces et leurs outils de simulation ;
Solliciter l’expertise des agences immobilières locales et/ou vous attarder devant leur vitrine ;
Utiliser les outils mis en ligne par l’État (Demande de valeurs foncières et Patrim) pour connaître les dernières transactions réalisées à proximité, zone par zone.
Comparer votre bien à des biens équivalents, en vente ou déjà vendus dans votre commune et les communes voisines, vous aidera à fixer un prix objectif, cohérent avec l’offre immobilière dans votre région, votre ville, votre quartier, etc.
Car c’est là tout l’enjeu pour bien vendre : proposer le bon prix dès le départ, et ainsi éviter de vous retrouver sans visite, avec un bien qui ne trouve pas preneur, avec l’obligation de revoir vos attentes à la baisse après plusieurs mois finalement perdus. Mais rien ne vous empêche pour autant de prévoir une petite marge de négociation !
Il n’est jamais évident d’estimer un bien immobilier dans lequel vous avez passé du temps et accumulé des souvenirs. Mieux vaut donc laisser vos sentiments de côté pour ne pas le surestimer et être en mesure d’identifier objectivement ses points faibles. Parmi les critères ayant une incidence négative sur l’attractivité et le prix d’un bien figurent, par exemple :
la situation en rez-de-chaussée sur rue, ou au 1er étage au-dessus de commerces qui ouvrent tôt ou ferment tard ;
les vues avec un vis-à-vis rapproché ou donnant sur une cour sombre et/ou exiguë ;
la circulation importante et le bruit qu’elle génère ;
les travaux de rafraichissement ou de rénovation à prévoir.
Heureusement, chaque bien a des atouts à faire valoir. Ce sont autant de bons points à mettre en avant et qui justifient une majoration de son prix de vente :
les étages élevés avec ascenseurs ;
les extérieurs (terrasse, jardin) ;
l’orientation ou double-orientation favorable (est/ouest, par exemple) ;
les vues ou abords directs agréables (parc, monument, mer, etc.) ;
la présence d’un garage, d’une place de parking, d’une cave, etc. ;
les travaux d’amélioration ou d’aménagement récents (isolation, création de rangements, nouvelle cuisine, etc.).
Vous pourrez ainsi ajuster le prix au m² du bien immobilier que vous souhaitez vendre. Gardez toutefois à l’esprit un dernier point avant de le mettre sur le marché : ne vous fiez ni à son prix d’achat (en fonction de la réalité du marché et des éventuelles dégradations du bien et de son environnement, la plus-value n’est pas systématique), ni à celui du logement que vous envisagez d’acquérir avec le fruit de sa vente.
Vous voulez vendre votre bien immobilier à un bon prix ? Quelles que soient ses grandes qualités, les futurs acheteurs ne manqueront pas de repérer ses petits défauts. Certains d’entre eux peuvent faire peur aux visiteurs, qui les assimileront à des dépenses supplémentaires à venir pour la réparation ou la modernisation du logement.
Pour vos photos comme pour vos visites, corrigez donc tout ce qui peut l’être, et notamment ce qui nécessite peu de frais : clouer une plinthe qui se détache, fixer une applique pour dissimuler les fils électriques, remplacer une poignée de porte défaillante, soigner l’apparence du jardin, etc.
À ce bricolage accessible à tous peuvent s’ajouter quelques investissements judicieux pour gommer les défauts de votre bien et ainsi en espérer le meilleur prix :
la location d’un garde-meubles le temps des visites pour désencombrer les lieux et les faire apparaître le plus grand et le plus lumineux possible ;
le réaménagement des pièces les moins avantageuses, repeintes ou redécorées dans des tons neutres etc.
Enfin, ne négligez pas la séance photo préalable à toute mise en vente, que vous la gériez seul ou que vous passiez par l’intermédiaire d’un agent immobilier : mieux vaut bien ranger les lieux, privilégier des photos de jour sous un temps ensoleillé et proposer suffisamment de clichés pour que les futurs acheteurs parviennent à se projeter.
S’il est courant de faire appel à un agent immobilier pour vendre son bien, certains particuliers préfèrent se débrouiller seuls et éviter ainsi les frais de la commission facturée par l’agence. Voici les étapes à suivre et quelques conseils pour conclure cette opération en toute sérénité.
Contrairement aux idées reçues, la vente d’un bien immobilier aux enchères n’est pas forcément judiciaire : elle peut être volontaire ! Obligatoirement réalisé par un notaire, ce type de transaction présente de nombreux avantages, notamment la rapidité de la vente. Voilà comment ça se passe…
Après quelques années passées dans un logement, vous souhaitez vous en séparer ? Vous vous demandez peut-être comment le vendre vite et comment en tirer le meilleur prix.
Pour vous épargner un certain nombre de démarches administratives, vous envisagez de vendre avec une agence immobilière ? Bonne idée ! Avec un professionnel, vous bénéficiez de conseils éclairés, notamment sur l’évaluation du prix de vente.
Pour formaliser une transaction immobilière, le recours à un notaire est obligatoire. En tant qu’officier public, il lui appartient d’authentifier la vente, de récolter les fonds pour le compte du vendeur et l’État, de réaliser les formalités de publication, et de vous conseiller.
Pour vendre un bien loué, deux options s’offrent à vous ! Le céder avec le locataire toujours en place, moyennant le plus souvent une décote sur le prix de vente, ou le vendre libre, après avoir donné congé au locataire.