Avec l’avancée en âge, nombreux sont les seniors qui doivent envisager leur entrée en maison de retraite. Mais, qu’il s’agisse d’un foyer d’hébergement ou d’une maison médicalisée, les maisons de retraite représentent un coût important dont une bonne partie n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale et ne bénéficie pas de participation de la part des mutuelles. Ces dernières restent pourtant indispensables !
Le prix de l’accueil en maison de retraite dépend en grande partie de la classification de cette dernière. En effet, il existe différents types d’établissements d’accueil pour personnes âgées :
Les établissements non médicalisés : résidences services, résidences autonomie, habitats partagés… réservés aux personnes autonomes ou en légère perte d’autonomie. Leur prix dépend des services proposés (hôtellerie, restauration, lingerie, animation…) ;
Les maisons de retraite médicalisées : EHPAD (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou établissements de soins de longue durée (ex USLD) pour les personnes dépendantes ou très dépendantes. Leur prix est calculé en fonction des services d’hébergement offerts, mais aussi du niveau de dépendance de chaque résident (GIR),selon un tarif fixé par les Départements.
Les établissements peuvent être privés ou publics. La caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a mis en ligne un comparatif national des maisons de retraite avec prix de l’hébergement, le tarif dépendance et les prestations offertes par les établissements.
Les frais de santé des résidents sont remboursés en fonction de la catégorie de la maison de retraite les accueillant :
Lorsque l’établissement est à « tarif soin partiel » : chaque résident s’acquitte de ses soins personnels courants (consultations médicales, médicaments, examens et analyse, hospitalisation…) et est remboursé par l’Assurance maladie selon les barèmes en vigueur, soit en général à hauteur de 70 % du son tarif de base. Le reste à charge peut être couvert par une mutuelle santé.
Si l’établissement est à « tarif soin global », il reçoit de la part de l’Assurance Maladie une enveloppe destinée à couvrir les frais médicaux courants (médecin généraliste, radiologie, biologie) de ses résidents qui n’ont pas à avancer les frais. En revanche, les autres types de dépenses de santé restent à la charge de la personne âgée : consultations spécialistes, frais d’hospitalisation, transport ambulatoire, soins dentaires… Là aussi, ces dépenses sont remboursées partiellement par la Sécurité sociale, et complémentairement par la mutuelle.
En dehors de ces soins, ni la Sécurité sociale ni les mutuelles ne peuvent prendre en charge les montants facturés par les maisons de retraite, qu’elles soient ou non médicalisées.
Mais si les mutuelles santé ne participent pas directement au financement de l’accueil en maison de retraite, elles restent toutefois indispensables pour couvrir les besoins de santé individuels des résidents. La souscription d’un contrat de mutuelle santé sénior adapté reste donc vivement recommandée. En remboursant le ticket modérateur, mais également les dépassements d’honoraires et les soins peu ou pas pris en charge par l’Assurance maladie, la mutuelle viendra soulager leur budget.
Certaines aides peuvent être mobilisées pour faire face au coût important d’un accueil en maison de retraite. En fonction de vos revenus et du prix de l’hébergement, vous pouvez éventuellement prétendre :
Aux allocations logement : aide personnalisée au logement (APL) ou allocation de logement social (ALS),
l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)
À l’aide sociale à l’hébergement (ASH) versée par votre département si vous avez plus de 65 ans (ou 60 ans en étant reconnu inapte au travail). Toutefois, cette aide devra être remboursée au moment de votre succession.
Les frais de maison de retraite peuvent aussi permettre de bénéficier d’une réduction d’impôts sur le revenu à certaines conditions.
Le vieillissement est une aventure pavée de belles surprises, mais aussi de quelques désagréments. Le risque de chute chez les personnes âgées est en effet bien supérieur à celui de la population générale. On estime que 30% des plus de 65 ans font au moins une chute par an.
Avec l’âge, il devient plus difficile d’assurer seul les activités du quotidien, et ce même en l’absence d’une pathologie spécifique. En cas de douleurs articulaires, de troubles moteurs ou cognitifs, se déplacer, cuisiner, se laver ou encore s’habiller deviennent des épreuves à surmonter jour après jour.
La dégénérescence musculaire, plus communément appelée dystrophie musculaire, est un terme qui désigne un ensemble de maladies caractérisées par l’affaiblissement et la dégradation progressive des muscles du corps.
La démence sénile affecte les personnes âgées dans leurs activités quotidiennes, dans leur autonomie, dans leur relation au monde et dans leur estime de soi. Ce déclin cognitif, pour lequel il n’existe pas de traitement curatif, peut toutefois être prévenu et ralenti s’il est pris en charge de façon adéquate.
L’impériosité, impériosité urinaire ou incontinence urinaire par impériosité, est le nom donné à la fuite involontaire des urines suite à une envie pressante et irrépressible d’uriner, sans que cela ne soit lié à une vessie trop remplie.
La ménopause est un phénomène normal dont toutes les femmes font l’expérience à un certain moment de leur vie. Ceci étant, il s’agit d’un grand bouleversement physiologique dont les conséquences sont parfois difficiles à vivre.
De nombreuses femmes rencontrent des problèmes de fuites urinaires au cours de leur vie. Cette perte involontaire des urines, aussi appelée incontinence urinaire, survient fréquemment avec l’âge et concerne davantage les femmes que les hommes, pour des raisons principalement anatomiques et physiologiques.
L’incontinence urinaire est un problème auquel font face de nombreuses personnes, souvent sans en parler à leur médecin ou à leur entourage. Particulièrement fréquente chez les personnes âgées, elle peut aussi être liée à d’autres facteurs que le vieillissement, que nous aborderons dans ce guide.
Avoir 60 ans rime souvent avec passage à la retraite, changement de mode de vie, évolution des besoins de santé… mais aussi, souvent, baisse de budget. Autant de raisons pour réfléchir aux avantages procurés par un changement de complémentaire santé...
La réforme du 100 % santé, entièrement déployée depuis le 1er janvier 2021, a permis une meilleure prise en charge des soins de santé dentaire, de santé optique et d’audiologie. Tous les Français peuvent désormais se procurer sans reste à charge un large choix d’équipements.
Les maladies rhumatologiques, plus couramment appelées maladies rhumatismales ou simplement rhumatismes, concernent plus de 12 millions de personnes en France. Ces pathologies articulaires peuvent être d’origine mécanique ou inflammatoire.
En France, la Sécurité sociale gère l’assurance vieillesse ou assurance retraite. Plusieurs régimes versent des revenus aux personnes en âge de prendre leur retraite et ayant cotisé suffisamment.
Selon les statistiques de l’INSEE, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 20 % de la population en 2019. Les différentes projections indiquent que la progression des seniors va continuer jusqu’en 2040 pour arriver à 25 %. Ces chiffres expliquent tout l’intérêt de la mise en place de diverses aides dédiées aux seniors.
En tant que senior, vous pouvez être préoccupé par votre santé ou par la survenue d’un accident domestique dangereux pour votre santé. Cela peut générer du stress et de l’anxiété. Que vous viviez seul ou en couple, la téléassistance a été créée pour vous tranquilliser l’esprit.
Vous êtes à la recherche d’une mutuelle santé qui prend en considération les besoins particuliers des seniors ? Pour comparer les offres proposées sur le marché, certains critères sont à prendre en considération, car la santé évolue au fil du temps et certains soins et équipements sont coûteux.
En matière de santé, on est rarement trop prudent. La santé peut coûter cher si on n’a pas été assez prévoyant. Vous êtes senior et vous êtes assuré par la Sécurité sociale, ce qui vous permet de bénéficier d’une base de remboursement sur les soins pris en charge par l’Assurance maladie.
Avec près d’un adulte concerné sur 3, l’hypertension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus répandue en France. Souvent asymptomatique, elle est généralement diagnostiquée de façon fortuite lors d’une consultation chez le médecin.
Selon l’Inserm, l’arthrose touche 10 millions de français, dont 65% des plus de 65 ans. C’est la maladie rhumatologique la plus répandue. Cette pathologie articulaire s’attaque au cartilage de différentes articulations, comme la colonne vertébrale, les doigts, le genou ou la hanche, et, plus rarement, les autres articulations comme le coude, l’épaule ou encore le poignet.
Essentiel à la santé de nombreuses personnes, le port de semelles orthopédiques a toutefois un coût. Comment ces dispositifs médicaux sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie et les mutuelles ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées dans les pays occidentaux. Si sa forme sèche ne peut pas être soignée, il existe plusieurs traitements de la DMLA humide.
On parle de rhumatismes inflammatoires pour désigner l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques touchant les articulations et les tissus environnants.
La densitométrie osseuse, ou ostéodensitométrie, est un examen prescrit dans l’évaluation du risque d’ostéoporose.
Pour rappel, la gériatrie est une spécialité médicale dédiée à l’étude et au traitement des pathologies liées au vieillissement.
Il s’agit d’une branche de la médecine destinée à agir sur la prévention de perte d’autonomie mais aussi sur la restauration de cette dernière pour des patients âgés et souvent poly-pathologiques.
La santé est au centre des préoccupations des seniors. Avec l’âge, le système immunitaire se dégrade, la vue et l’audition se détériorent, les muscles s’affaiblissent et les os deviennent plus fragiles. Prendre soin de soi et de sa santé est donc une priorité pour les personnes âgées. Voici quelques conseils pour rester bien dans son corps et dans sa tête avec l’âge.
Si pour certains les douleurs sciatiques restent légères et occasionnelles, elles peuvent se révéler très handicapantes pour d’autres. Dans un cas comme dans l’autre, il est recommandé de consulter un médecin pour être aiguillé vers une solution adaptée à votre problème. Entre médicaments et chirurgie, découvrez en quoi consiste le traitement de la sciatique.
La sécheresse buccale, aussi appelée sensation de bouche sèche ou xérostomie, est un problème répandu qui survient lorsque les glandes salivaires ne produisent plus suffisamment de salive : on parle alors d’hyposialie.
L’entrée en maison de retraite est une étape souvent délicate pour une personne âgée, mais toujours indispensable pour sa santé. Cependant, un accueil en EHPAD représente souvent un coût non négligeable, pour les résidents comme pour leurs proches.
Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les enjeux du vieillissement ont changé. Désormais, les populations vieillissantes sont moins préoccupées par la longévité, mais plutôt par ce que l’on appelle le “bien-vieillir”, ou la capacité à vivre en bonne santé le plus longtemps possible.
Avec l’âge et la perte d’autonomie, certains besoins augmentent, alors que le pouvoir d’achat, bien souvent, diminue. Pour permettre aux personnes âgées de subvenir à leurs besoins et de financer d’éventuels dispositifs de soutien (aide ménagère, portage de repas…), plusieurs aides existent.
Les troubles du sommeil prennent de nombreuses formes et perturbent la qualité de vie d’une part importante de la population, notamment chez les personnes âgées. Ils ont des répercussions négatives sur la vie sociale, affective et professionnelle de ceux qui en souffrent, mais aussi sur leur santé et sur leur sécurité.
Bien qu’il ne soit pas considéré comme une pathologie à proprement parler, le syndrome de glissement est un phénomène malheureusement fréquemment observé chez les personnes âgées.
La sénilité, tirée du mot sénile, issu du latin senilis, dérivé de senex, « vieillard », est un terme générique qui désigne l’altération de l’état de santé physique et mentale observée chez les personnes âgées.
On parle de syndrome du pied diabétique pour désigner l’ensemble des complications qui peuvent toucher les pieds des personnes atteintes de diabète. En l’absence de soins adaptés, celles-ci peuvent aller jusqu’à entraîner une hospitalisation, voire une amputation.
Avec près de 700 000 interventions en France chaque année, l’opération de la cataracte est l’une des chirurgies les plus pratiquées, même à l’échelle mondiale. Avec d’excellents résultats et peu de risques, elle est le traitement de référence contre cette pathologie qui touche de très nombreux seniors.
La sensation de jambes lourdes est un trouble répandu, en particulier chez les femmes et les personnes âgées. Résultant d’une mauvaise circulation sanguine, elle peut être une source d’inconfort au quotidien et évoluer vers l’apparition de varices et de problèmes cutanés si elle n’est pas traitée. Il existe cependant des solutions efficaces pour lutter contre ce syndrome incommodant.
Le gériatre est un médecin spécialisé en gériatrie, autrement dit dans la prise en charge des maladies liées au vieillissement. Le mot “gériatrie” est tiré du grec ancien gerôn, qui signifie “vieillard”, et iatros, qui signifie “médecin”. Ce professionnel assure un rôle essentiel auprès des personnes âgées en leur prodiguant des conseils et des soins qui visent à allonger leur période de vie en bonne santé et préserver leur autonomie le plus longtemps possible.
La cervicalgie se caractérise par des douleurs au niveau de la région des vertèbres cervicales, à l’arrière du cou. Elle peut être d’origine nerveuse, musculaire ou encore résulter d’un problème de ligaments ou de tendons. Bien qu’incommodantes, les cervicalgies sont la plupart du temps bénignes.