• Publié le 27/07/2023
  • 3min

Médecine douce : définition et remboursement

Lisez ce guide pour tout comprendre sur la médecine douce : définition, pratiques de soin, remboursement Assurance Maladie et mutuelle.

La médecine douce, c’est quoi ?

Vous avez l’habitude de vous rendre chez le sophrologue ou l’acupuncteur ? Ces médecines non conventionnelles appartiennent à la famille des médecines douces. Définition, types de pratiques, règles de prise en charge des soins… Découvrez tout ce que vous devez savoir sur les médecines alternatives.

La médecine douce : définition

La médecine douce est une médecine « non conventionnelle ». Elle n’est pas reconnue par la communauté des professionnels de santé. Elle est également appelée « médecine alternative », « médecine complémentaire » ou encore « médecine naturelle ».

Les professionnels de santé relevant de la médecine conventionnelle ne sont pas formés à la médecine douce dans le cadre de leur cursus universitaire.

Bien que la médecine douce ne puisse se substituer à la médecine conventionnelle, il peut s’agir d’un complément thérapeutique intéressant pour accompagner des soins ou un traitement classique.

Médecine douce et médecine conventionnelle : quelles différences ?

Alors que le corps scientifique a validé les traitements sur lesquels s’appuie la médecine conventionnelle, ce n’est pas le cas des médecines douces. Ces dernières ne possèdent pas d’assises scientifiques suffisantes. Jusqu’à présent, peu d’études sérieuses et reconnues visant à prouver l’efficacité des méthodes et des traitements naturels ont été menées

Quels sont les différents types de médecines alternatives ?

Les médecines douces couvrent un spectre assez vaste de pratiques de soins :

  • la chiropraxie ;

  • l’ostéopathie ;

  • la méditation ;

  • la kinésiologie ;

  • la naturopathie ;

  • l’auriculothérapie ;

  • la sophrologie ;

  • l’hypnose ;

  • l’étiopathie ;

  • la phytothérapie ;

  • l’acupuncture ;

  • la réflexologie ;

  • l’aromathérapie ;

  • l’homéopathie, etc.

Médecine douce et remboursement de l’Assurance Maladie

Les soins de médecine douce étant des soins non conventionnés, ils ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale.

Pour bénéficier d’une prise en charge de vos consultations de médecine douce, vous devez  vous tourner vers un médecin généraliste ou spécialiste conventionné de secteur 1, qui a choisi de se former en parallèle à certaines pratiques de médecine douce. Les soins alternatifs effectués par les professionnels conventionnés seront en partie remboursés par l’Assurance Maladie.

La complémentaire santé prend-elle en charge les consultations de médecine douce ?

La grande majorité des complémentaires santé rembourse les consultations chez les praticiens de médecine douce.

Les mutuelles médecine douce proposent une prise en charge en :

  • forfait annuel : vous disposez d’une somme en euros, dédiée à certains types de soins. Prenons l’exemple de la sophrologie. Avec un forfait de 70 € pour l’année, vos deux séances à 35 € sont remboursées. Toute séance supplémentaire restera à votre charge ;

  • ou en nombre d’actes par an avec un plafond de dépense par acte : vous avez le droit au remboursement d’un nombre précis d’actes, pour un montant maximal par séance. Si votre sophrologue facture ses séances 35 € et que vous avez droit à la prise en charge de 4 actes pour un montant maximal de 30 €, vous devrez alors assumer un reste à charge de 5 € par séance, sans dépasser 4 séances.

Pourquoi souscrire une mutuelle médecine douce ?

L’Assurance Maladie ne prend pas en charge les dépenses associées à une consultation de médecine alternative. Vous devez, par conséquent, entièrement supporter ces frais de santé. Si vous êtes adepte des médecines non conventionnelles, le coût engendré par ces soins risquent de s’avérer importants.

Si vous consultez 4 à 5 fois par an un professionnel exerçant dans le secteur des médecines naturelles, vos dépenses annuelles peuvent atteindre 300 euros, en fonction de la zone géographique dans laquelle vous vivez. Souscrire un contrat auprès d’une mutuelle médecine douce est une idée intéressante pour limiter vos frais de santé.

Comment trouver la meilleure mutuelle médecine douce ?

Pour choisir votre mutuelle médecine douce, trois paramètres sont à prendre en compte :

  • le type de prise en charge : en nombre d’actes ou en forfait ;

  • le montant des remboursements : faites le point sur vos besoins. Si vous allez occasionnellement chez le nutrithérapeute, à raison de deux séances par an, un forfait de base sera suffisant. En revanche, choisissez un forfait supérieur si vous dépassez quatre visites par an ;

  • le type de soins remboursés : les complémentaires santé établissent une liste des médecines douces concernées par la prise en charge. Si les consultations de chiropraxie sont presque toujours remboursées, ce n’est pas le cas de l’auriculothérapie.

Comparez les tableaux de garantie proposés par les mutuelles.

Vous pouvez également utiliser un comparateur de mutuelle. Cet outil en ligne vous permet de gagner du temps et de profiter des meilleures offres du moment !

Comment bénéficier du remboursement d’une consultation de médecine douce ?

La présentation de la carte Vitale est inutile, la Sécurité sociale ne prenant pas en charge les soins de cette nature.

Le praticien de médecine douce vous remet une facture acquittée à l’issue de la séance. Veillez à bien indiquer le numéro de Sécurité sociale ainsi que votre numéro de complémentaire santé.

Transmettez ce document par courrier à votre mutuelle santé, ou éventuellement en ligne, si le téléchargement de la facture est possible depuis votre espace personnel.

La résiliation infra-annuelle d'une mutuelle santé