En 2025, plusieurs changements attendent les propriétaires qui remplissent leur déclaration d’impôts. Au programme : de nouvelles données à renseigner et des lignes de plus à compléter.
Voici un tour d’horizon des principales nouveautés instaurées en 2025.
La déclaration d’occupation des biens immobiliers, obligatoire depuis 2023, n’est à actualiser qu’en cas de changement de la situation d’occupation du bien sur l’année 2024 : résidence principale devenue résidence secondaire, mise en location d’un logement inoccupé, etc.
De nouvelles précisions devront alors être apportées. Parmi elles, les caractéristiques de ce bien, son nouvel usage ou encore, le cas échéant, le type de location conclue.
En cas de changement de situation ou de conditions d’occupation d’un bien, son propriétaire doit actualiser sa déclaration d’occupation avant le 1er juillet 2025. Un délai qu’il convient de respecter scrupuleusement : tout retard expose en effet à une amende de 150 € par bien.
Autre nouveauté 2025 : l’ajout d’un cadre intitulé « Location d’une résidence secondaire », soumis aux contribuables au début de leur télédéclaration.
Il s’adresse à tout locataire ou occupant à titre gratuit d’une résidence secondaire, tenu de préciser ici l’adresse de ce bien et l’identité de son ou sa propriétaire. L’administration fiscale saura ainsi à qui incombe, du propriétaire ou de l’occupant, le paiement de la taxe d’habitation.
Avant le 1er juillet 2025, les investisseurs locatifs doivent répondre à une autre obligation fiscale.
Concrètement, il s’agit, pour les bailleurs qui perçoivent un loyer pour un logement loué à usage de résidence principale, de déclarer celui-ci.
Cette déclaration est à effectuer via la rubrique « Gérer mes biens immobiliers », où une autre information est également à fournir pour la première fois : le SIREN attribué par l’INSEE aux propriétaires qui font de la location meublée, qu’elle soit professionnelle (LMP) ou non (LMNP).
Cette déclaration des loyers d’habitation aurait dû, en théorie, entrer en vigueur en 2023. Des difficultés techniques ont conduit l’administration fiscale à repousser cette échéance. Le processus reste donc facultatif en 2025, mais devrait devenir obligatoire en 2026.
Enfin, les propriétaires de logements vacants sont invités à préciser la date à laquelle a débuté cette vacance et à indiquer le motif de celle-ci parmi les quatre proposés :
raisons personnelles ;
habitabilité conditionnée à des travaux supérieurs à 25 % de la valeur du bien ;
absence de locataire ou d’acquéreur ;
projet de démolition ou de rénovation urbaine.
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