MaPrimeRénov suspendue ou non juillet 2025
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MaPrimeRénov’ : où en est-on vraiment en juillet 2025 ?

Début juin 2025, le gouvernement a tout d'abord annoncé la suspension de l’aide MaPrimRénov’ pendant quelques mois, le temps d'une remise à plat de ce dispositif. Il est finalement revenu sur sa décision, confirmant néanmoins une pause estivale concernant les rénovations d'ampleur. Explications. 

Aides à la rénovation énergétique : MaPrimeRénov' 2025 est-elle suspendue ?

La réponse est à la fois oui et non !

  • Oui, parce qu’une suspension du dispositif est effectivement en cours, avec une réouverture du guichet attendue à la mi-septembre, mais elle ne concerne finalement que les rénovations d’ampleur.

  • Non,  car les guichets MaPrimeRénov’ Monogestes et MaPrimeRénov’ Copropriétés sont maintenus ouverts durant cette période.

La fermeture temporaire du guichet MaPrimeRénov’ Rénovations d’ampleur doit permettre une revue totale du dispositif, notamment pour renforcer la lutte contre la fraude massive à laquelle il donne lieu. Revisiter le cadre du dispositif vise également à réajuster ses paramètres pour éviter l’inflation des coûts des travaux, mais aussi à gérer sa montée en charge afin de faire du « déstockage » en traitant les dossiers déjà déposés mais non encore instruits ou finalisés, afin d’éviter l’allongement des délais de traitement.

Le gouvernement confirme que l'enveloppe globale de cette prime à la rénovation énergétique ne sera pas revue à la baisse

En dépit de cette refonte, le gouvernement a assuré que l’enveloppe budgétaire annuelle consacrée au dispositif MaPrimeRénov’ sous toutes ses formes (copropriétés, monogestes, et rénovations d’ampleur) serait pleinement respectée pour 2025, sans coupe ni rallonge. Les bénéficiaires peuvent notamment utiliser leur prime pour des travaux d’isolation, l’installation d’une ventilation ou encore le remplacement d’un système de chauffage ancien au profit d’un équipement moins énergivore.

Le budget alloué à MaPrimeRénov’ s’élève actuellement à 3,6 milliards d’euros. On estime néanmoins qu’un dossier sur dix est un dossier frauduleux. La remise à plat du dispositif, en concertation avec les professionnels du secteur du logement et de la construction, les parlementaires et les associations de collectivités territoriales, devrait permettre à l’avenir de limiter ces abus.