Refus crédit immobilier
  • Publié le 13/05/2024
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Refus de crédit immobilier : une « seconde chance » accordée aux emprunteurs en 2024 ?

Les conditions d’octroi de crédit immobilier semblent s’assouplir au printemps 2024, dans le sillage de la baisse des taux d’intérêt amorcée depuis le début de l’année. Une nouvelle mesure pourrait d’ailleurs participer à consolider cette reprise du marché : le droit à la « seconde chance », un nouveau dispositif grâce auquel les emprunteurs ayant initialement essuyé un refus de crédit immobilier peuvent bénéficier d’un réexamen de leur demande.

Crédits immobilier : moins de refus de prêts, mais un marché toujours atone

Comme le relaie l’Observatoire Crédit Logement/CSA, entre 2023 et début 2024, le taux de refus des dossiers de demande de prêt immobilier est passé de 34 % à 18 %. La production de crédits est, quant à elle, repartie à la hausse : + 35,4% entre janvier et février 2024.

Mais malgré ces nouvelles encourageantes, le marché de l’immobilier reste encore morose, et les ménages envisageant un projet immobilier restent frileux. Les autorités publiques et les institutions financières cherchent donc de nouvelles pistes pour relancer cette dynamique et pour faciliter encore davantage l’accès aux crédits pour les emprunteurs.

Le droit à la seconde chance : une nouvelle mesure pour dépasser un premier refus de crédit

Dans ce contexte, les banques françaises ont annoncé la mise en place d’un dispositif de réexamen des demandes de crédits immobiliers refusés précédemment. Une « seconde chance », encouragée par la Banque de France et par Bercy.

L’objectif de ce dispositif est de mieux comprendre les raisons du refus initial des demandes de financement concernées, pour trouver des leviers permettant à ces projets immobilier d’aboutir, qu’il s’agisse de projets d’investissement locatif, d’achat de résidence principale, ou d’acquisition de résidence secondaire. Certaines conditions doivent toutefois être réunies, parmi lesquelles l’absence de fichage Banque de France du futur emprunteur (incidents de paiement), le respect d’un taux d’endettement prévisionnel maximum de 35 %, et une durée d’emprunt ne dépassant pas 25 ans.

Ce processus de réexamen, qui est en train de se mettre en place au sein des établissements financiers, est accessible jusqu’à décembre 2024.