En mars dernier s’est tenu le 7ème comité de pilotage du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques. Dans un contexte de réchauffement climatique propice à la prolifération des tiques, ce comité fut l’occasion pour les acteurs de la santé publique présents de faire le point sur la mise en œuvre des mesures prévues par ce projet lors de sa mise en place en 2016.
Voici ce qu’il en est ressorti :
L’augmentation des diagnostics de cas de borréliose de Lyme en médecine générale en France est, selon le baromètre santé produit par Santé publique France, contrebalancée par une meilleure connaissance de la maladie et une meilleure application des mesures de prévention.
Le programme de science participative CiTIQUE, mis en œuvre par l’INRAE et notamment à l’origine de l’application Signalement tiques, a récemment reçu le Prix de la recherche participative dans la catégorie « Crowd-sourcing ».
La Haute Autorité de Santé a édité un Guide du parcours de soins de patients présentant une suspicion de borréliose de Lyme, qui rappelle les bonnes pratiques en matière de prévention et affirme le rôle de chacun des acteurs de ce parcours de soin, à savoir les médecins traitants et les médecins de ville, les centres de compétences des maladies vectorielles à tiques (CC MVT) et les centres de référence (CR MVT).
Les cinq CR MVT désignés par le ministère des Solidarités et de la Santé ont mis en place une base de données partagée regroupant les informations relatives aux patients atteints de la borréliose de Lyme, ainsi qu’un site internet qui centralise des ressources informatives sur la maladie à destination des particuliers et des professionnels de santé.
L’alliance AVIESAN (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé) a présenté au comité de pilotage un projet de recherche scientifique centré sur les maladies vectorielles à tique, qui devrait très prochainement faire l’objet d’un examen par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) et le Ministère des Solidarités et de la Santé.