• Publié le 23/07/2021
  • 3min

Le diabète de type 1

Qu’est-ce que le diabète de type 1, quels sont les symptômes, quels sont les traitements et comment sont-ils pris en charge ? Essayons d’y voir plus clair.

Le diabète de type 1, qu’est-ce que c’est ?

Le diabète est une maladie chronique qui touche plus de 3,5 millions de Français. Cette maladie du siècle engendre de sérieuses complications.

Quels sont les symptômes du diabète ?

Le symptôme principal du diabète de type 1 est l’hyperglycémie. Un diabétique a en effet un taux de glucose dans le sang supérieur ou égal à 1,26 grammes par litre, à jeun.

D’autres symptômes peuvent être associés : fréquente envie d’uriner, amaigrissement, soif importante, perte d’appétit, etc.

Quelle différence entre les diabètes de type 1 et de type 2 ?

Le diabète de type 1 ne doit pas être confondu avec le diabète de type 2. Dans ce dernier cas, le malade fabrique de l’insuline, hormone hypoglycémiante, mais celle-ci n’est pas correctement utilisée par les cellules.

Dans le diabète de type 1, les cellules pancréatiques dont la fonction est de produire de l’insuline sont progressivement détruites. Il s’agit d’une réaction auto-immune.

La production d’insuline étant insuffisante, le diabétique doit s’en injecter, de façon à réguler le taux de glucose dans le sang, qui doit rester constant, et permettre aux cellules d’exploiter ce glucose sanguin comme source d’énergie. Cette forme de diabète est par conséquent appelée « insulinodépendante ».

Quelles sont les complications du diabète de type 1 ?

Les complications de cette maladie sont nombreuses :

  • maladies cardiovasculaires ;

  • problèmes rénaux ;

  • perte de sensibilité au niveau des orteils et des doigts ;

  • problèmes de vision, voire perte de la vue, etc.

Afin de limiter les risques de complications, un suivi régulier du taux de glucose, du taux de cholestérol et de la tension artérielle doit être réalisé.

Diabète de type 1 : Prise en charge des soins pour les ALD

Le diabète de type 1 appartient à la catégorie des maladies inscrites dans le dispositif « affectation longue durée » (ALD). Votre médecin est seul habilité à effectuer une mise en ALD.

En raison du traitement prolongé qu’elle impose, cette maladie chronique a été classée dans les ALD exonérantes. Les sommes importantes liées à une thérapeutique coûteuse sont par conséquent prises en charge à 100 %, dans la limite des tarifs de base de la Sécurité sociale.

Un diabétique a par conséquent droit à une exonération du ticket modérateur pour :

  • les soins liés à cette ALD ;

  • les soins liés aux complications oculaires, vasculaires, rénales ou encore neurologiques.

Les soins qui ne sont pas directement en lien avec l’affection longue durée ne sont par conséquent pas pris en charge. C’est notamment le cas des soins dentaires : vous devrez démontrer que les problèmes rencontrés sont associés à votre maladie chronique pour bénéficier de l’exonération du ticket modérateur.

Quels soins et matériels sont pris en charge ?

En tant qu’affection longue durée exonérante, le diabète donne droit à une prise en charge de certains dispositifs et soins.

Pour bénéficier de l’exonération prévue par l’Assurance maladie, une prescription médicale est nécessaire. Elle doit bien entendu correspondre aux besoins du patient tant en matière de fréquence de traitement que de niveau de surveillance du glucose.

Les soins et matériels pris en charge sont :

  • le forfait de 18 euros appliqué aux actes considérés comme lourds, dont le montant est supérieur ou égal à 120 euros ;

  • les bandelettes réactives ;

  • les stylos injecteurs non jetables ;

  • une pompe à insuline externe ;

  • les soins de prévention pour les problèmes de pieds ;

  • le dépistage pour prévenir les risques de rétinopathie diabétique, etc.

En ce qui concerne la prise en charge du matériel, celle-ci est limitée à un certain nombre de dispositifs par an, en fonction de l’âge. Renseignez-vous.

Diabète de type 1 et complémentaire santé : comment ça marche ?

Bien que l’Assurance maladie prenne en charge les soins à hauteur de 100%, cette prise en charge se fait dans la limite des bases de remboursement de la Sécurité sociale. Les dépassements d’honoraires et les dépassements de plafonds ne sont par conséquent pas pris en compte dans les 100 %. Sont également exclus de l’exonération les consultations et médicaments non remboursables par la Sécurité sociale, et les soins non associés à une complication avérée de la maladie.

Il est donc recommandé de vous tourner vers une mutuelle, afin de souscrire un contrat comprenant un niveau de garanties couvrant vos frais santé non remboursés par la Sécurité sociale.

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