Un établissement de court séjour accueille des patients pour des soins de courte durée.
Les établissements de santé, publics ou privés, sont en effet regroupés en trois catégories :
Les établissements de court séjour qui dispensent des soins de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), mais aussi d’odontologie ou de psychiatrie;
Les établissements de moyen séjour, appelés aussi établissements de soins de suite et de réadaptation (ESSR) et dispensent des soins de rééducation ou de réadaptation ;
Les établissements de long séjour, appelés aussi unités de soins de longue durée (USLD), au sein desquels les patients sont accueillis généralement de plusieurs mois à plusieurs années. Ces établissements prennent en charge les personnes en perte d’autonomie, avec un besoin de surveillance médicale permanant (ex : EPHAD)
Les résidences pour personnes âgées (maisons de retraite et EHPAD) constituent également des établissements de court séjour, lorsque leurs admissions visent à répondre à un besoin temporaire (par exemple à la suite d’une hospitalisation, ou à l’occasion de l’indisponibilité de l’aidant familial du patient).
Les soins en établissement de court séjour n’impliquent pas forcément d’hébergement. Le service ambulatoire d’un hôpital, ou d’une clinique, par exemple, relève de la catégorie des courts séjours, même si ses patients n’y restent que quelques heures.
Les frais relatifs aux soins dispensés en établissement de court séjour sont remboursés par la Sécurité sociale à hauteur de 80 % du tarif conventionnels (hors dépassements d’honoraires éventuellement pratiqués par certains médecins). Le forfait hospitalier de 20 € par jour (ou de 15 € en cas de soins en service psychiatrique) est cependant entièrement à la charge de l’assuré, tout comme les éventuels suppléments de confort (chambre individuelle, télévision etc.).
Le reste à charge de l’assuré peut être remboursé, en tout ou partie, par sa complémentaire santé.