Investissement locatif dans l'ancien
  • Publié le 20/03/2024
  • 1min

Investissement locatif dans l’ancien : le dispositif Denormandie reconduit pour 2 ans

Le dispositif Denormandie, offrant une réduction d’impôts pour l’investissement immobilier locatif dans l’ancien, devait initialement arriver à terme fin 2023. Sa prolongation inattendue jusqu’en 2026 ouvre de nouvelles perspectives aux investisseurs désireux de tirer parti de cette incitation fiscale.

Dispositif Denormandie : les investisseurs immobiliers peuvent encore en profiter de 2024 à 2026

Pour rappel, le dispositif Denormandie vise à encourager l’investissement locatif dans l’immobilier ancien en offrant aux investisseurs une réduction d’impôt sur le revenu. Comme dans le cadre du dispositif Pinel, cette réduction fiscale varie en fonction de la durée de mise en location du logement. En 2024, elle s’élève à :

  •  12% de l’investissement immobilier (prix de revient net du logement) pour une période de location de 6 ans ;

  • 18 % pour 9 ans ;

  • 21 % pour 12 ans.

Les logements dont l’acte de vente sera signé avant le 31 décembre 2026 y seront donc éligibles, sous réserve de respecter certains critères.

Les critères à respecter pour réaliser un investissement immobilier Denormandie

L’application du dispositif de défiscalisation Denormandie est valable uniquement dans certaines communes :

  • celles classées en zone « cœur de ville » ;

  • celles disposant d’une convention d’Opération de Revitalisation de Territoire (ORT) ;

  • et celles présentant un besoin de réhabilitation de l’habitat important.

Pour vérifier si votre future acquisition se situe en zone éligible, rendez-vous sur le simulateur du Service public !

L’achat immobilier doit concerner un logement obligatoirement ancien, nécessitant des travaux d’amélioration représentant au moins 25 % du coût total de l’investissement (les locaux transformés en usage d’habitation peuvent également être éligibles). Par ailleurs, les travaux entrepris doivent atteindre un des objectifs suivants :

  • améliorer la performance énergétique de 20 à 30 % ;

  • créer une nouvelle surface habitable ;

  • entreprendre au moins deux travaux parmi les suivants : isolation du toit, des murs ou des fenêtres, remplacement de la chaudière, ou du système de production d’eau chaude.

Le logement doit ensuite être loué vide en tant que résidence principale, en contrepartie d’un loyer plafonné, à des locataires dont le revenu fiscal ne doit pas excéder certains seuils (fixés chaque année).