Encéphalite japonaise : comment se faire rembourser le vaccin ?
Si vous avez prévu de séjourner ou de voyager dans une région touchée par l’encéphalite japonaise, il est préférable de vous faire vacciner. Découvrez dans ce guide quels sont les symptômes et les signes cliniques, le schéma vaccinal et les modalités de prise en charge par la Sécurité sociale et la mutuelle.
Qu’est-ce que l’encéphalite japonaise ?
Alors que l’encéphalite à tiques est transmise par les tiques, l’encéphalite japonaise se transmet par les moustiques infectés, de type Culex. Il s’agit d’une maladie qui touche le cerveau.
Cette maladie appartient à la famille des flavivirus et se rapproche du virus de la fièvre jaune ou de la dengue. Les risques sont plus importants durant la saison chaude des régions tempérées, à la tombée du jour et durant la nuit. En revanche, le risque est permanent en zone tropicale, surtout durant la saison des pluies, et principalement avant la récolte du riz.
Le virus sévit essentiellement dans les zones rurales et périurbaines des pays :
d’Asie du Sud et de l’Est (du Pakistan aux Philippines, et de la Chine à l’Indonésie) ;
du Pacifique occidental (surtout l’Australie du Nord, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore le Timor oriental).
Les symptômes sont plutôt bénins et passent parfois inaperçus :
fièvre ;
maux de tête.
Si dans la plupart des cas l’encéphalite japonaise n’entraîne pas de séquelles, elle peut parfois être grave. Les symptômes sont alors :
une forte fièvre ;
des maux de tête violents ;
une raideur au niveau de la nuque ;
une désorientation ;
des convulsions ;
et parfois le coma.
Si les complications n’entraînent pas systématiquement le décès, les séquelles d’ordre neurologique sont importantes dans 20 à 30 % des cas :
convulsions ;
paralysie ;
et parfois une incapacité de parler.
Comment prévenir les risques de contamination ?
Si vous avez prévu de voyager dans des zones à risque, veillez à :
vous protéger contre les piqûres de moustiques : Portez pour cela des vêtements amples et imprégnez-les, ainsi que votre peau, de répulsif anti-moustiques.
vous faire vacciner.
En quoi consiste le vaccin contre l’encéphalite japonaise ?
Le vaccin est conseillé à tous les expatriés ou les voyageurs séjournant dans les zones à risque et durant les saisons critiques.
Le vaccin est accessible à tous les voyageurs ou expatriés dès l’âge de deux mois.
Il n’existe à ce jour qu’un seul vaccin, l’Ixiaro®.
Comment se faire vacciner contre l’encéphalite japonaise ?
Le schéma vaccinal classique comprend deux injections et un rappel :
2 injections espacées de vingt-huit jours. Prévoir seulement ½ dose pour les enfants âgés de 2 mois à 3 ans ;
1 rappel entre douze et vingt-quatre mois, surtout pour les expatriés. Dans ce dernier cas, le rappel sera plutôt effectué au bout de douze mois. Pour les personnes âgées de plus de 65 ans (lien externe : ), en raison d’une réponse immunitaire plus faible, il est recommandé de ne pas attendre douze mois.
Un autre rappel peut être effectué dix ans plus tard, si vous pensez être encore exposé.
Il existe un schéma vaccinal accéléré, qui peut être réalisé en une semaine, lorsque le départ en zone à risque est imminent.
Quelles sont les contre-indications ?
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise ne doit pas être administré si vous êtes allergique à une substance active du vaccin.
Évitez également une injection si vous avez une maladie aiguë accompagnée de fièvre.
Vaccin contre l’encéphalite japonaise : quel remboursement par la Sécurité sociale ?
Ce vaccin n’est pas remboursé par l’Assurance maladie.
Quelle prise en charge du vaccin contre l’encéphalite japonaise par la complémentaire santé ?
La Sécurité sociale ne prévoyant pas le remboursement du vaccin, vous devrez assumer l’ensemble des frais associés à l’administration de ce dernier.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle. Celle-ci peut prendre en charge tout ou partie du coût du vaccin, si les garanties choisies le prévoient.
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