Le vaccin contre la varicelle protège les personnes qui n’ont pas eu cette maladie bénigne durant leur enfance. La varicelle est une maladie infantile qui se caractérise par une éruption massive de boutons rouges sur le visage et le corps. Qui est concerné par le vaccin anti-varicelle et pourquoi ? Où se faire vacciner ? Quelle prise en charge est prévue par l’Assurance Maladie pour la vaccination contre la varicelle ? Découvrez les informations essentielles à connaître sur le vaccin contre la varicelle et son remboursement.
La varicelle est une maladie infantile très fréquente. Elle est causée par le virus varicelle-zona (VZV). Très contagieuse, cette maladie se transmet par simple contact avec une personne infectée ou en inhalant ses sécrétions respiratoires. Elle guérit en une ou deux semaines. La varicelle est immunisante : lorsque vous l’avez eue une fois, vous êtes protégé pour la vie.
Très fréquente chez l’enfant, la varicelle est le plus souvent bénigne. Elle se manifeste par :
une éruption de boutons rouges sur le visage et sur tout le corps qui forment ensuite des vésicules et parfois des petites pustules suintantes ;
des démangeaisons ;
une fièvre modérée accompagnée d’un malaise général.
Des formes graves de la varicelle peuvent se manifester chez les adultes et chez les personnes au système immunitaire déficient. Différentes complications peuvent alors survenir :
surinfections de la peau ;
pneumonie ;
atteintes du cerveau.
Chez la femme enceinte, la varicelle risque de contaminer le fœtus. Durant les quatre premiers mois de la grossesse, cette contamination peut provoquer des malformations congénitales. Enfin, en cas de varicelle lors de l’accouchement, le nouveau-né risque de développer une forme grave de la maladie dès la naissance.
La vaccination contre la varicelle est recommandée pour toutes les personnes âgées de 12 ans et plus qui n’ont pas eu la varicelle et qui se trouvent dans une des situations suivantes :
les adolescents de 12 à 18 ans ;
les femmes en âge de procréer, tout particulièrement si elles ont un projet de grossesse (la vaccination contre la varicelle est contre indiquée une fois la grossesse entamée) ;
les adultes en contact avec une personne atteinte de la varicelle (dans les 3 jours qui suivent l’exposition) ;
les adultes qui exercent une profession en contact avec la petite enfance (crèche, aide sociale à l’enfance, services sociaux, néonatologie, pédiatrie, gynécologie-obstétrique, etc.) ;
les personnes non immunisées en contact avec une personne immunodéprimée ;
les patients en attente d’une greffe d’organe.
Bon à savoir : vous n’êtes pas certain d’avoir contracté la varicelle durant votre enfance ? Vous pouvez le savoir en effectuant un prélèvement sanguin pour détecter la présence d’anticorps dans votre sang. Si le résultat est négatif, cela signifie que vous n’avez jamais eu la varicelle. La vaccination est donc utile.
Le vaccin contre la varicelle est un vaccin vivant atténué administré par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Les enfants peuvent le recevoir à partir de l’âge d’un an. Il comporte deux doses dont les injections peuvent être espacées de 4 à 8 semaines ou de 6 à 10 semaines selon le vaccin utilisé. Aucun rappel n’est nécessaire suite à ces deux doses. L’efficacité du vaccin contre la varicelle dépasse les 95 %.
En France, il existe deux vaccins contre la varicelle :
Ces vaccins contre la varicelle peuvent être prescrits par un médecin ou une sage-femme. La vaccination est réalisée au choix par un médecin, une sage-femme, un infirmier en libéral ou à l’hôpital ou dans un centre de vaccination public.
Le vaccin contre la varicelle peut être pris en charge par l’Assurance Maladie à hauteur de 65 % dans certains cas seulement. Vous bénéficiez de ce taux de remboursement si vous n’avez jamais développé la maladie par le passé et que votre cas correspond à une des situations suivantes :
adolescent de 12 à 18 ans ;
adulte de 18 ans ou plus qui présente une éruption (vaccination possible dans les 3 jours suivants l’exposition au virus) ;
étudiant en 1ère année dans le cadre d’études médicales ou paramédicales ;
enfant candidat à une greffe d’organe solide (vaccination à réaliser dans les 6 mois qui précèdent la greffe) ;
femme en âge de procréer.
Le montant non pris en charge par l’Assurance Maladie peut être remboursé par les mutuelles, selon les contrats souscrits. Renseignez-vous auprès de votre complémentaire santé pour en savoir plus.
L’automne est là, l’hiver approche, et chacun apporte son lot de virus. Vous faites partie des personnes à risques ou vous souhaitez prévenir plutôt que guérir en vous faisant vacciner contre la grippe saisonnière ? Découvrez dans ce guide quel est le protocole vaccinal et quelles sont les modalités de remboursement.
Le vaccin contre la tuberculose limite le risque de développer la tuberculose et prévient les formes graves de cette maladie chez les jeunes enfants. Il s’agit de la vaccination par le BCG (Bacille bilié de Calmette et de Guérin) dont l’efficacité peut varier de 75 à 85%.
Depuis le 1er janvier 2021, le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) est aussi remboursé pour les garçons par l’Assurance Maladie. Déjà recommandé pour les jeunes filles en France, le vaccin est dorénavant conseillé pour les jeunes garçons.
Bien que la recherche d’un vaccin contre l’hépatite C se poursuive, il n’existe actuellement aucun vaccin contre l’hépatite C. Quels sont donc les moyens pour prévenir et traiter l’hépatite C ? Comment le dépister ? Comment se passe la prise en charge des soins lorsqu’on est infecté par le virus ? Nos réponses dans guide.
Vous devez partir en voyage dans une région où les risques de contracter une encéphalite à tiques sont élevés ? Il est alors recommandé de vous faire vacciner. Quels sont les vaccins disponibles ? Quel est le schéma vaccinal prévu ? Comment se faire rembourser ? Faisons le point.
Le vaccin contre le choléra fait-il partie des vaccins du voyage recommandés ou obligatoires ? Quelle est la forme d’injection du vaccin anticholérique et quel en est le coût ? Vue d’ensemble sur la maladie du choléra, comment la reconnaître et les bonnes pratiques à adopter pour éviter de la contracter.