Déjà ou bientôt retraité, vous êtes à la recherche d’une assurance adaptée à vos besoins évolutifs de santé ? Pour comparer les offres proposées sur le marché, différents critères sont à prendre en considération en fonction de votre âge, de votre profil spécifique et de votre budget. Objectif : bénéficier de niveaux de remboursement suffisants pour ne renoncer à aucun soin nécessaire, et limiter au maximum votre reste à charge qui peut vite s’élever faute d’une couverture confortable de vos dépenses de santé.
Le cap des 60 ans rime très souvent avec seconde vie qui commence : passage à la retraite en vue, engagement dans de nouvelles activités, projets de voyage, accès au statut de grands-parents pour certains… Même si vous êtes en grande forme générale, vous devez donc redoubler d’efforts en matière de prévention et de soins pour entretenir le plus longtemps possible votre vitalité et votre mobilité !
À cet égard, bien anticiper et identifier vos nouveaux besoins de santé est essentiel.
Perte progressive d’audition, troubles ophtalmologiques, problèmes articulaires, cardiaques ou encore neurologiques ont en effet tendance à se manifester avec l’avancée en âge, de façon ponctuelle ou chronique. Dépister ces troubles le plus précocement possible, et les traiter de façon rigoureuse dès leur diagnostic est alors déterminant : un enjeu qui suppose de bénéficier de consultations médicales régulières, d’examens, de traitements, d’éventuels séjours hospitaliers en cas d’analyses particulières ou d’intervention chirurgicale, et parfois d’équipements spécifiques (orthèse lombaire, genouillère, etc.).
Autant de soins qui ne sont généralement remboursés qu’en partie par la Sécurité sociale, et dont la prise en charge complémentaire par la mutuelle dépend du niveau de couverture choisi.
Vos besoins, actuels et à venir, sont étroitement liés à votre avancée en âge, et le remboursement optimal de vos soins suppose de disposer de garanties et de services en phase avec votre profil. Parmi les principaux postes de santé dont il s’agit de bien évaluer le niveau de couverture figurent notamment :
Les consultations médicales : bilan de prévention, diagnostic, prescription de traitements… Le suivi médical régulier est essentiel pour les seniors ! Ce suivi tout d’abord généraliste s’accompagne fréquemment de prises en charge par différents médecins spécialistes, en fonction des troubles de santé à surveiller et/ou traiter : ophtalmologues, cardiologues, neurologues, endocrinologues, etc. Autant de professionnels qui appliquent très souvent des dépassements d’honoraires, non remboursés par la Sécurité sociale, mais qui peuvent être pris en charge par votre assurance santé dès lors que le niveau de couverture que vous avez choisi est supérieur à 100 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale.
Les médicaments : antalgiques, anticoagulants, insuline, vasodilatateurs… Les traitements médicamenteux chroniques deviennent eux aussi plus fréquents avec l’âge. Généralement remboursés par la Sécurité sociale au taux de 15 à 65 %, ils peuvent peser parfois lourdement dans le budget des seniors. D’autant qu’au fil des années, la Sécurité sociale se désengage dans la prise en charge de plus en plus de médicaments : leur prix est donc entièrement à la charge des assurés qui ne disposent pas d’une bonne mutuelle santé.
L’optique et les audioprothèses : certes, le 100 % Santé permet aujourd’hui à tous les assurés de bénéficier de lunettes et d’aides auditives de base, sans aucun reste à charge. Mais cette opportunité n’est pas toujours adaptée à tous : elle suppose en effet de choisir parmi un panier réduit, dont sont exclues des fonctionnalités ou des technologies spécifiques pourtant parfois nécessaires au confort visuel ou auditif de certains. À moins de disposer d’une mutuelle qui rembourse suffisamment les lunettes et l’appareillage auditif en dehors du dispositif 100 % Santé !
L’hospitalisation : chambre particulière en établissement public comme en clinique privée, dépassements d’honoraires pratiqués par certains médecins hospitaliers, prestations de confort telles que télévision ou lit d’accompagnant… Là encore, une mutuelle adaptée est nécessaire pour être remboursé des dépenses associées à l’hospitalisation, mais non couvertes par la Sécurité sociale.
Les médecines douces : troubles articulaires, musculaires, dermatologiques ou podologiques nécessitent parfois le recours aux médecines alternatives, qui peuvent soulager en douceur certains maux dus à l’âge. Parmi elles, l’ostéopathie, la naturopathie ou encore l’acuponcture, réputées pour aider au maintien du bien-être physique, au soulagement des douleurs, à l’amélioration de la mobilité ou encore à la réduction du stress… Des soins alternatifs appréciés des seniors, mais non couverts par la Sécurité sociale.
Les cures thermales : souvent idéales pour soulager arthrose et rhumatismes, douleurs chroniques ou encore digestifs, les cures thermales sont généralement très appréciées par les retraités. Partiellement remboursées par la Sécurité sociale, elles leur occasionnent toutefois un reste à charge qui peut être entièrement couvert par leur mutuelle en fonction du niveau de couverture choisi.
Comme son nom l’indique, une complémentaire ou mutuelle santé vient donc compléter le remboursement des frais médicaux garantis, non intégralement pris en charge par l’Assurance maladie. Les différents soins de santé couverts par une mutuelle varient en fonction des contrats souscrits. Les plus protecteurs comprennent :
Les consultations des médecins généralistes et des médecins spécialistes ;
Les frais d’hospitalisation ;
Les médicaments et le matériel médical ;
Les analyses et examens de laboratoire ainsi que l’imagerie médicale (radiographies, IRM, scanners) ;
Les dépenses d’optique (lunettes, lentilles, chirurgie des yeux) ;
Les frais dentaires (soins, prothèses, chirurgie) et orthodontiques ;
Les prothèses et soins auditifs ;
Les prestations d’auxiliaires médicaux (par exemple les aides-soignants ou infirmiers à domicile) et le transport médical ;
Certains soins naturels et de médecine douce (cure thermale, podologie, consultations psychologiques, conseils nutritionnels…), et parfois même s’ils ne bénéficient d’aucune prise en charge par la Sécurité sociale.