L'activité physique n'a pas besoin d'être intense pour préserver la santé du cerveau. Des recherches récentes démontrent en effet que même un effort modéré ou léger suffit à stimuler la mémoire et à ralentir le vieillissement cérébral. Des gestes simples, mais quotidiens, offrent déjà une protection contre le déclin cognitif. A bon entendeur !
De nombreuses études scientifiques ont déjà confirmé les effets positifs de l'exercice physique régulier sur le cerveau, insistant toutefois sur le fait que l'intensité de l'effort est moins décisive que la constance de la pratique. Et c'est encore le cas de l'étude EXERT (Exercise in Adults with Mild Memory Problems). Cette nouvelle recherche a été menée auprès de 300 seniors présentant de légères déficiences cognitives, tous peu actifs avant le début de l'essai et répartis en deux groupes : l'un effectuant de la marche rapide trois à quatre fois par semaine, l'autre des étirements doux. Douze mois plus tard, les fonctions cérébrales de tous les participants n'ont pas montré d'altération : elles sont restées stables.
Plus intéressant encore : on a constaté chez les membres du groupe à faible intensité d'activité (étirements seuls) une réduction de la perte de volume dans les zones du cerveau liées au raisonnement et à la décision. Des résultats qui viennent donc confirmer le consensus scientifique : la régularité l'emporte sur l'intensité de l'effort en matière d'activité physique pour le cerveau. Les chercheurs soulignent encore une fois qu'en intégrant une routine d'activité physique régulière, même modérée, (marche douce, étirements, jardinage…), chacun peut maintenir de bonnes fonctions cognitives et ainsi, réduire les risques de perte de mémoire et de démence.
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