• Publié le 21/09/2021
  • 3min

Covid-19 : le marché des maisons en périphérie des villes explose

Avec la crise sanitaire liée au Covid-19 et les différents confinements, de nombreux Français ont eu envie de changer de cadre de vie pour se mettre au vert. Depuis un an, on assiste donc à une augmentation des projets de vie en dehors de la ville : l’hypercentre des grandes villes est déserté, majoritairement au profit des maisons situées en périphérie.

Achat de maisons en périphérie : la ruée vers l’or ?

Après plusieurs semaines de confinement, de nombreux citadins ont ressenti le besoin de s’éloigner des centres-villes et de leurs logements exigus pour mieux profiter de l’extérieur et des espaces verts.

Si nous n’avons pas assisté à l’exode urbain pourtant prédit en 2020, nous constatons tout de même un changement significatif du marché immobilier lié à la crise sanitaire. Les agences immobilières ont noté une augmentation sans précédent de la demande pour des maisons de ville, ou des maisons en périphérie.

Le développement du télétravail a également participé à cette évolution : si les citadins ne sont plus obligés de se rendre sur place pour travailler, ils n’ont également plus besoin de rester à proximité directe de leurs bureaux toute la semaine.

Nombre d’entre eux ont donc décidé de délaisser leurs petits appartements au profit d’une meilleure qualité de vie dans une maison en périphérie de la ville, assez proche pour y retourner rapidement en cas de besoin, mais plus au calme. C’est ce que l’on appelle la bi-résidence : garder un appartement au cœur d’une grande ville, mais acquérir un pied à terre en périphérie.

Des prix immobiliers de plus en plus élevés en périphérie

Que ce soit en périphérie des centres-villes, en bord de mer ou en milieu rural, ce nouvel engouement pour les biens immobiliers avec un terrain, ou simplement à l’écart des grandes villes, n’est pas sans conséquence. En même temps que l’augmentation des transactions, on assiste à une augmentation des prix des logements individuels.

Cette augmentation touche toute la France, mais plus particulièrement les communes situées en banlieue parisienne, comme Rueil-Malmaison, Saint-Germain-en-Layes, Saint-Cloud ou encore Antony, mais si les prix restent toujours moins élevés qu’à Paris.

Le prix moyen au mètre carré a augmenté de 9,2 % pour les maisons situées en Île-de-France, et de 6,8 % en moyenne sur le reste du territoire (1).

Vers une pénurie de biens ?

Malgré la forte augmentation des prix de vente, les annonces de maisons en périphérie sont prises d’assaut depuis plus d’un an. Que ce soit pour changer de résidence principale ou acquérir une résidence secondaire pour se mettre au vert, les Français fuient les grandes villes !

Malheureusement, le marché immobilier de l’ancien est restreint, et les biens ne sont pas illimités. Dans certaines zones, et particulièrement dans les communes situées en périphérie de la capitale et sur la côte Atlantique ou la Manche, on assiste même à une pénurie de biens.

La demande est considérablement plus forte que l’offre : le marché fonctionne donc en flux tendu, et une annonce de vente ne reste pas longtemps en ligne. Il faudra donc s’armer de patience si l’on a pour projet de déménager au vert dans les prochains mois !

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