Sécurité sociale et mutuelle, contrat individuel ou rattachement à la complémentaire santé des parents, niveaux de garanties à privilégier… Le choix d’une première mutuelle est souvent un véritable casse-tête pour les nouveaux étudiants ! Heureusement, quelques clés de lecture suffisent souvent à l’éclairer.
Avant la rentrée universitaire 2019, le terme « mutuelles étudiantes » se référait aux organismes mutualistes ayant en charge la gestion du régime étudiant de Sécurité sociale (LMDE, SMERRA...). Mais cette couverture sociale dédiée aux personnes inscrites dans un établissement d’enseignement supérieur a été supprimée en septembre 2019. Les étudiants sont, depuis, automatiquement affiliés au régime général de la Sécurité sociale, sans avoir à payer la cotisation annuelle jusqu’alors imposée.
S’ils relèvent donc systématiquement de la couverture de la Sécurité sociale, ils bénéficient aussi des mêmes conditions de prise en charge que les autres assurés : le remboursement de leurs dépenses de santé est très généralement partiel, à hauteur de 70 % des dépenses engagées. Ce taux de remboursement est, de plus, calculé sur la base des tarifs fixés par la Sécurité sociale : les éventuels dépassements d’honoraires, pratiqués par les médecins généralistes ou spécialistes ne relevant pas du secteur 1, sont alors entièrement à la charge des assurés.
Les complémentaires santé permettent justement de couvrir, partiellement ou en totalité, ces restes à charge non remboursés par la Sécurité sociale. Parmi elles, les mutuelles étudiants, aux garanties et aux tarifs adaptés à ce profil particulier d’assuré. Si elles sont toujours proposées par les anciens organismes historiques de la mutualité étudiante, elles le sont aussi par la plupart des assureurs du marché dont les offres peuvent parfois être plus compétitives.
Jusqu’à un certain âge, et même s’il est majeur, un étudiant peut bénéficier de la mutuelle de ses parents si leur contrat le prévoit (généralement jusqu’à ses 25 ans). Mais ce rattachement n’est pas toujours avantageux :
Autant d’inconvénients qui peuvent être évités en optant pour une mutuelle étudiante souscrite individuellement. Afin de choisir l’offre la plus adaptée, la meilleure approche consiste à demander des devis auprès de différents assureurs, en sélectionnant les garanties minimales dont vous avez besoin :
En cas de difficultés financières, vous pouvez également faire une demande de Complémentaire santé solidaire (CSS) qui concerne aussi les étudiants dans le besoin. Gratuite ou coûtant moins d’un euro par jour, elle est accordée sous conditions de ressources.
Informez vous aussi auprès du CROUS de votre université : certaines collectivités proposent des aides financières à la souscription d’une mutuelle étudiant.
Vous souhaitez partir faire un stage ou une période d’études à l’étranger ? Attention, car votre mutuelle étudiante classique souscrite en France ne couvrira pas vos soins délivrés dans un autre pays.
La solution ? Souscrire une mutuelle étudiante internationale qui assure le remboursement de vos dépenses de santé partout dans le monde : dans votre pays de résidence temporaire, mais aussi en France.