Second poste de dépense après les intérêts, l’assurance de prêt immobilier peut représenter jusqu’à un tiers du coût total de votre crédit. Le montant des cotisations est, en plus, susceptible d’évoluer au cours du prêt. Bien choisir son contrat est donc essentiel ! Zoom sur les facteurs qui peuvent faire augmenter vos primes d’assurance.
La tarification d’une assurance de prêt peut suivre deux logiques :
Une cotisation fixe : le taux de l’assurance emprunteur est le même pendant toute la durée du crédit. Vous payez donc toujours le même prix tous les mois jusqu’à la fin du contrat.
Une cotisation variable : le taux est ajusté en fonction du capital restant dû (qui, de manière logique, diminue au fil des remboursements) et de l’âge de l’emprunteur (qui augmente chaque année). Les cotisations évoluent donc au cours des années : elles peuvent augmenter à certaines périodes avant de devenir dégressives en fin de contrat.
Le type de cotisation est un paramètre à avoir en tête en fonction de la durée estimée de détention du bien.
Le TAEA (taux annuel effectif global de l’assurance), qui représente la part de l’assurance emprunteur dans le coût total d’un crédit immobilier, est un indicatif précieux pour comparer les offres. Pour rappel, le TAEG (taux annuel effectif global), lui, regroupe l’ensemble des frais inhérents au crédit (intérêts, frais de dossier, assurance, etc.).
Le prix de votre assurance de prêt immobilier ne peut pas subir de hausse si votre situation personnelle évolue durant la période de remboursement du crédit, en vertu de l’article L 113-12-2 du Code des assurances : c’est ce que l’on appelle l’irrévocabilité des garanties. Cela signifie donc que même si votre situation personnelle change et que le niveau de risque augmente (nouvelle profession, départ à l’étranger, tabagisme…), le coût de votre assurance ne sera pas majoré.
Une exception cependant : si l’aggravation du risque est liée à un changement de comportement volontaire de l’assuré (comme la pratique d’un sport à risque), une résiliation ou une hausse du prix par l’assureur est possible.
A l’inverse, vous pouvez tout à fait demander à votre assureur une étude pour réajuster le tarif à la baisse si l’un des risques couverts diminue (vous arrêtez de fumer, vous abandonnez la pratique d’un sport à risques, etc.), en vertu de l’article L 113-4 du Code des assurances.
Le coût de votre assurance emprunteur a augmenté et ne respecte plus votre budget, ou bien vous n’êtes tout simplement plus satisfait de votre contrat ? Changer d’assurance est bien souvent la meilleure solution pour faire baisser le montant de vos primes de manière significative.
Deux lois autorisent désormais la résiliation de l’assurance emprunteur en cours de crédit :
la loi Hamon, durant la première année suivant la signature de l’offre de prêt ;
l’amendement Bourquin, chaque année à la date anniversaire de signature de l’offre de prêt.
Pensez-y !
Lorsque vous contractez un crédit immobilier, la souscription d’une assurance de prêt est presque toujours imposée par les banques. Le montant de vos cotisations d’assurance peut être calculé de deux façons différentes : en fonction du capital initial ou du capital restant à rembourser. Quelle méthode choisir ? Voici quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair.
En matière d’assurance emprunteur, il existe deux types de cotisations : la cotisation fixe, dont le montant est calculé sur le capital initial, et la cotisation variable, basée sur le capital restant dû.