Le taux d’une assurance de prêt immobilier dépend du profil de chaque emprunteur et des garanties souscrites, mais varie également d’un assureur à l’autre. Le TAEA (taux annuel effectif d’assurance) vous permet de comparer plus facilement les différentes offres.
Le calcul du taux de l’assurance de prêt, propre à chaque assureur, repose sur une évaluation du risque. Celui-ci est mesuré à partir de différents facteurs comme :
le montant emprunté ;
la durée de l’emprunt ;
l’âge de l’emprunteur ;
son état de santé ;
sa profession, etc.
Le tarif de l’assurance dépend aussi, bien sûr, des garanties sélectionnées. Le couple des garanties décès et perte totale et irréversible d’autonomie est presque toujours obligatoire, mais peut être assorti ou non des garanties invalidité et incapacité, d’une garantie chômage, d’options…
Lien vers 5.10.1 Comment calculer le taux d'une assurance de prêt immobilier ?
Depuis 2010, les emprunteurs peuvent choisir une autre assurance que celle de leur banque, sous réserve de garanties au moins équivalentes à celles exigées par la banque. Cette mesure, connue sous le nom de délégation d’assurance, a favorisé la concurrence et donc la baisse des tarifs des assurances de prêt.
Pour diminuer le coût de leur assurance de prêt, les emprunteurs ont donc tout intérêt à passer en revue les différentes offres avant de souscrire leur contrat. Une démarche d’autant plus conseillée que la part de l’assurance peut atteindre parfois plus de 30 % du coût total d’un crédit immobilier (le coût total regroupant principalement les intérêts, l’assurance emprunteur, les frais de garantie).
Si certaines banques expriment parfois leur taux annuel en pourcentage du capital initial, il est recommandé de se référer au TAEA (taux annuel effectif d’assurance). Les assureurs sont d’ailleurs tenus par la loi de communiquer ce taux depuis 2014.
Beaucoup plus précis, le TAEA est en effet l’indicateur de référence pour comparer objectivement la compétitivité d’une offre, puisqu’il ne concerne que le coût de l’assurance. Il est obtenu par la soustraction suivante : TAEG avec assurance - TAEG hors assurance. Vous retrouverez notamment le TAEA dans la fiche d’information standardisée fournie par la banque ou l’organisme d’assurance.
Pour rappel, le TAEG (taux annuel effectif global), qui remplace le TEG (taux effectif global) depuis le 1er octobre 2016, représente le coût total du crédit pour l’emprunteur. Il inclut donc le coût de l’assurance de prêt, mais aussi les intérêts bancaires, les frais de garantie, le coût de l’évaluation du bien, les frais de dossier, les frais d’ouverture et de tenue du compte, etc. Le TAEG doit lui aussi figurer sur un document obligatoirement remis à l’emprunteur, la fiche d’information standardisée européenne (Fise).
Vous avez fait le choix d’investir dans un bien immobilier et vous vous apprêtez à faire une demande de prêt pour réaliser votre projet. Vous devez savoir que tout organisme financier exigera la souscription d’une assurance pour couvrir le remboursement de votre prêt en cas d’invalidité, d’incapacité ou de décès.
Il est parfois difficile de s’y retrouver face aux différentes offres de marché proposant des assurances de prêt. Alors sur quels critères doit-on se baser pour être certain de choisir celle qui s’adapte au mieux à votre situation ? Depuis 2015, le TAEA doit figurer notamment sur la fiche standardisée d’information (FSI)
Vous avez des projets et vous avez décidé d’emprunter ? Il est donc temps que vous appreniez à bien déchiffrer le taux annuel effectif global (TAEG) pour pouvoir comparer les différentes propositions qui vous seront faites. Le TAEG qui figure sur une offre de prêt est un critère de la plus haute importance, puisqu’il fournit une évaluation de ce que vous coûtera réellement votre crédit total.
Le taux d’usure est un pourcentage maximum réglementé, normalement mis à jour à la fin de chaque trimestre par la Banque de France. Mais depuis le 1er février 2023, et pour une durée de 6 mois, la révision du taux d’usure sera mensuelle et non plus trimestrielle. Cette mesure a pour objectif de débloquer le marché et d’augmenter le nombre de crédits octroyés en France. Alors, comment ça fonctionne et qu’est-ce que ça change concrètement ? On vous explique.