Vous avez fait le choix d’investir dans un bien immobilier et vous vous apprêtez à faire une demande de prêt pour réaliser votre projet. Vous devez savoir que tout organisme financier exigera la souscription d’une assurance pour couvrir le remboursement de votre prêt en cas d’invalidité, d’incapacité ou de décès. Son montant étant loin d’être négligeable, il est très important d’opter pour l’assureur qui vous proposera des garanties couvrantes au taux le plus intéressant. C’est ainsi que vous pourrez réaliser de substantielles économies.
Le coût de l’assurance emprunteur, qui vient s’ajouter au remboursement d’un crédit, est calculé en appliquant un pourcentage sur le capital emprunté ou le capital restant dû. Dans le 1er cas, le capital initial sert de base de calcul des cotisations qui sont donc fixes pendant toute la durée du prêt
Par exemple, si la banque vous octroie un prêt de 150 000 € remboursable sur une durée de 15 ans et que le taux de l’assurance emprunteur est de 0,4 % sur le capital initial, le montant annuel de l’assurance sera de 600 €. Son coût total s’élèvera donc à 9 000 € (600 € x 15 ans), ce qui représente une somme de 50 € par mois qui viendra s’ajouter aux intérêts inhérents à votre crédit immobilier.
Dans le second cas, les cotisations varient chaque année car elles sont calculées sur le capital restant dû.
Cinq critères sont souvent utilisés pour fixer le taux d’assurance pour un prêt immobilier.
L’assureur va prendre en compte les garanties souscrites, l’âge de l’emprunteur, son état de santé, son statut professionnel et le degré de dangerosité du travail effectué.
C’est donc le profil de l’emprunteur qui va déterminer le taux de l’assurance appliqué. Ainsi plus le nombre de risques augmente (plus de 60 ans, métiers à risques ou risques médicaux aggravés), plus le taux sera élevé.
Bon à savoir : pour les futurs emprunteurs souffrant d’importants problèmes de santé, il existe une solution : la convention Aeras (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé). Elle a pour objectif de faciliter l’accès à l’assurance et à l’emprunt des personnes présentant un risque aggravé de santé.
En outre, depuis 2015, il existe le droit à l’oubli pour les personnes ayant été atteintes d’un cancer et une grille de référence pour certaines maladies permettant d’obtenir une assurance sans exclusion ni majoration de tarif ou se rapprochant des conditions standards.
Comme vous avez pu le constater, le coût d’une assurance emprunteur peut vite augmenter pour peu que vous cumuliez plusieurs facteurs considérés comme « à risque ». Il est donc intéressant de comparer et de faire jouer la concurrence avec l’objectif d’obtenir le taux le plus bas.
Aujourd’hui, grâce à la loi Lagarde, vous avez la possibilité de choisir en toute liberté l’organisme assureur. Ainsi, vous n’êtes plus tenu d’accepter de souscrire l’assurance emprunteur proposée par votre banque. En revanche, vous devez être en mesure de soumettre à l’organisme prêteur un contrat d’assurance qui comporte les garanties minimales exigées et qui sont spécifiées dans la fiche personnalisée remise lors de votre demande de prêt.
En effet, le législateur, dans un arrêté du 29 avril 2015, précise « le format et le contenu de la fiche standardisée d’information (FSI) relative à l’assurance ayant pour objet le remboursement d’un prêt ». Ainsi, il est devenu beaucoup plus facile de comparer les diverses offres d’assurance qui peuvent vous être soumises.
Enfin, avec l’obligation de communiquer le TAEA (taux annuel effectif d‘assurance), l’emprunteur bénéficie d’une information qui lui permet de voir immédiatement le pourcentage réel du coût du contrat d’assurance qu’il s’apprête à signer. Pour mémoire, le TAEA s’obtient en calculant la différence entre le TAEG (taux annuel effectif global) avec assurance et le TAEG hors assurance.
Si vous avez déjà souscrit une assurance emprunteur et que son taux vous paraît finalement élevé, sachez que rien n’est perdu. Avec la loi Hamon de juillet 2014, la 1ère année suivant la signature de l’offre de prêt, vous avez le droit de résilier votre contrat à tout moment, en respectant bien sûr les conditions de délai et d’équivalence de garantie avec le contrat initial. Si vous souhaitez résilier votre contrat postérieurement au délai de 12 mois, la loi Bourquin vous autorise à le faire chaque année à la date anniversaire de la signature de l’offre de prêt, sous réserve d’équivalence de garantie et dans le respect d’un délai de préavis de 2 mois
Légalement, assurer son prêt immobilier n’est pas obligatoire. Néanmoins, les établissements bancaires l’exigent quasi systématiquement, ces derniers voulant se protéger contre les éventuels défauts de paiement d’un emprunteur.
Pour gagner du temps dans vos recherches d’assurance et mettre toutes les chances de votre côté pour trouver le meilleur contrat, nous vous conseillons d’utiliser notre simulateur en ligne. Sans engagement et gratuit, il vous permet, en seulement quelques minutes, d’obtenir un résultat fiable et pertinent.
Oui, depuis 2022, c’est possible. Vous êtes désormais en droit de changer votre contrat d’assurance de prêt à tout moment et ainsi profiter d’une offre plus attractive. Bien choisie, cette nouvelle offre peut vous permettre de réduire sensiblement le coût global de votre prêt immobilier.
Pour définir le taux d’assurance d’un prêt immobilier, une compagnie d’assurance s’appuie sur différents éléments :
Le profil de l’assuré (âge, état de santé, profession, etc.) ;
La quotité assurée si l’assuré co-emprunte ;
Les garanties souscrites ;
L’application du TAEA (sur le capital restant dû ou le capital emprunté).
Pour obtenir le coût mensuel d’une assurance de prêt immobilier, le calcul est le suivant : montant emprunté X taux / 12. Ce calcul vaut si le taux d’assurance est applicable au capital emprunté.
Pour diminuer l’impact de votre assurance emprunteur sur votre emprunt immobilier, la meilleure option reste de comparer les offres entre elles. En utilisant un simulateur, vous faites jouer la concurrence et pouvez ainsi trouver une assurance moins chère et qui propose des garanties plus adaptées à votre profil.
Pour obtenir un prêt immobilier, il vous faut souscrire une assurance emprunteur. En cas d’événement menant à une incapacité de remboursement, cette garantie vous protège et prend en charge tout ou partie de vos échéances de crédit.
Il est parfois difficile de s’y retrouver face aux différentes offres de marché proposant des assurances de prêt. Alors sur quels critères doit-on se baser pour être certain de choisir celle qui s’adapte au mieux à votre situation ? Depuis 2015, le TAEA doit figurer notamment sur la fiche standardisée d’information (FSI)
Vous avez des projets et vous avez décidé d’emprunter ? Il est donc temps que vous appreniez à bien déchiffrer le taux annuel effectif global (TAEG) pour pouvoir comparer les différentes propositions qui vous seront faites. Le TAEG qui figure sur une offre de prêt est un critère de la plus haute importance, puisqu’il fournit une évaluation de ce que vous coûtera réellement votre crédit total.
Le taux d’usure est un pourcentage maximum réglementé, normalement mis à jour à la fin de chaque trimestre par la Banque de France. Mais depuis le 1er février 2023, et pour une durée de 6 mois, la révision du taux d’usure sera mensuelle et non plus trimestrielle. Cette mesure a pour objectif de débloquer le marché et d’augmenter le nombre de crédits octroyés en France. Alors, comment ça fonctionne et qu’est-ce que ça change concrètement ? On vous explique.