Vous êtes agriculteur, policier, militaire grand reporter, moniteur de ski… ? Aux yeux des banques et assureurs, votre activité professionnelle peut être considérée comme risquée, ce qui rend difficile l’accès à une assurance, pourtant indispensable pour garantir votre crédit immobilier. Souscrire un contrat spécifique d’assurance de prêt pour métier à risques reste la solution la plus efficace pour être bien couvert et au meilleur prix !
Il n’existe pas de définition légale des professions à risques, chaque assureur dresse donc sa propre liste des métiers dangereux. On y retrouve généralement des activités comme :
sapeur-pompier ;
journaliste grand reporter ;
diplomate ;
maître-nageur sauveteur ;
militaire ;
policier ;
gendarme ;
CRS ;
guide de haute montagne ;
convoyeur de fonds ;
agent de sécurité avec port d’arme ;
marin-pêcheur…
Statistiquement, de tels emplois augmentent le risque pour l’emprunteur d’être exposé au décès ou à la perte totale et irréversible de l’autonomie (PTIA), les deux garanties de base qu’il faut souscrire pour obtenir un prêt immobilier. Les métiers risqués peuvent aussi occasionner plus fréquemment des blessures ou dommages corporels menant à une incapacité temporaire ou définitive de travailler.
Les assureurs vous demanderont donc, dans la majorité des cas, de remplir un questionnaire qui leur permettra d’évaluer précisément les risques professionnels encourus, avant de vous transmettre leur décision :
offre classique ;
offre avec l’application d’une surprime — votre cotisation sera plus élevée qu’un assuré « standard » — ou des exclusions de garantie ;
refus de vous couvrir.
Les métiers à risques nécessitant bien souvent des garanties renforcées, vous avez tout intérêt à bien comparer les offres et choisir une assurance de prêt sur mesure.
Avant de souscrire votre assurance de prêt immobilier, examinez votre contrat à la loupe pour vérifier le niveau de couverture des risques inhérents à votre métier. Les pathologies dorsales sont-elles prises en compte ? Êtes-vous couvert en cas d’arrêt de travail ? Etc. Contrôlez également les délais de carence et les délais de franchise en cas de sinistre.
Vous pouvez tout à fait faire jouer la concurrence : la loi Lagarde vous permet depuis 2010 de choisir librement votre assureur. Le contrat retenu doit cependant offrir un niveau de garanties équivalent à l’assurance proposée par la banque auprès de laquelle vous souscrivez le prêt immobilier.
Si votre assurance de prêt métier à risques ne vous propose pas une couverture suffisante ou si elle est trop onéreuse, sachez qu’il est possible d’en changer au cours de la première année (loi Hamon) ou bien à chaque date de renouvellement du contrat (loi Bourquin).
Que vous pratiquiez le sport en simple amateur, en compétition ou de façon professionnelle, savez-vous que vos habitudes sportives ne sont pas forcément couvertes par les assurances de crédit immobilier, si elles sont à l’origine d’un sinistre vous concernant (décès, invalidité, arrêt de travail) ?
Assurer son prêt immobilier est une étape incontournable, car sans assurance, les banques refusent la plupart du temps d’accorder le crédit demandé. Mais pour certains profils dits « à risques », notamment du fait de problèmes de santé, il peut être délicat de trouver une compagnie acceptant d’assurer leur emprunt…
Pour les assureurs, le tabagisme est considéré comme un risque aggravé de santé. Le plus souvent, une surprime est donc appliquée pour les fumeurs qui souscrivent une assurance de prêt. Mais l’évaluation de ce risque varie d’une compagnie d’assurance à l’autre
Préalable nécessaire à l’obtention d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur peut être refusée aux personnes présentant un « risque aggravé de santé ». Dans ce cas, la procédure de la Convention AERAS (S’Assurer avec un Risque Aggravé de Santé) s’applique automatiquement.
Représentant des « risques aggravés de santé » dans le langage des assurances, certaines maladies peuvent compliquer la souscription d’une assurance de prêt immobilier.
Antécédents médicaux, maladie grave ou troubles chroniques : les risques aggravés de santé compliquent l’accès à l’assurance de prêt pour de nombreux emprunteurs.