Qu’est-ce que la fiche standardisée d’information ?
Depuis 2009, les établissements prêteurs doivent obligatoirement informer tout candidat à l’emprunt immobilier de leurs exigences en matière d’assurance de prêt, et ce le plus tôt possible, c’est-à-dire dès la première simulation d’une offre de crédit.
L’ensemble des exigences de la banque doivent être consignées dans un document spécifique, appelé fiche standardisée d’information (FSI). Cette fiche détaille l’étendue des garanties exigées et les critères d’équivalence à respecter si l’emprunteur souhaite opter pour la délégation d’assurance.
La FSI est un document normalisé, qui comprend obligatoirement les éléments suivants depuis le mois d’octobre 2015 :
les garanties minimales demandées par la banque ;
les conditions d’assurance, garantie par garantie ;
le tarif estimé de l’offre.
Quand est-ce que la fiche standardisée d’information est-elle sollicitée ?
La FSI est utilisée par les candidats à l’emprunt qui souhaitent se positionner sur les meilleures offres d’assurance emprunteur. L’accès transparent aux exigences des banques concernant les garanties permet aux emprunteurs de savoir quelle formule est la plus adaptée.
La FSI peut également être sollicitée dans le cadre d’un changement d’assurance. La comparaison des offres de différentes assurances est ainsi facilitée par la FSI.
Les garanties de l’assurance de prêt et la quotité
Deux garanties sont toujours obligatoires, quel que soit votre profil : la garantie décès et la garantie perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA). Si votre prêt finance un achat résidentiel, votre banque peut également vous demander d’être couvert contre les risques d’invalidité permanente totale (IPT), d’incapacité temporaire de travail (ITT), voire d’invalidité permanente partielle (IPP).
Chaque garantie listée dans la FSI est associée à des critères spécifiques et à une quotité (la part du capital emprunté qui est assurée). Si le crédit est accordé à un emprunteur unique, la quotité est automatiquement de 100 %. Dans le cas des co-emprunteurs, la banque peut demander à ce que la quotité soit répartie spécifiquement entre eux, en fonction de leur âge ou de leurs ressources par exemple. Cette répartition peut être de 50%-50%, de 100%-100% ou bien déséquilibrée : 40%-60%, 70%-30%, etc.