La cervicalgie se caractérise par des douleurs au niveau de la région des vertèbres cervicales, à l’arrière du cou. Elle peut être d’origine nerveuse, musculaire ou encore résulter d’un problème de ligaments ou de tendons. Bien qu’incommodantes, les cervicalgies sont la plupart du temps bénignes. Ces douleurs de la nuque sont malheureusement très répandues en raison de la sollicitation permanente de cette zone, qui assure un rôle central dans le maintien et la mobilité de la tête. Lorsque leur cause n’est pas traitée, les douleurs cervicales aiguës peuvent évoluer vers des cervicalgies chroniques.
Le terme de cervicalgie regroupe plusieurs affections de nature différente :
Les cervicalgies communes, ou non spécifiques, sont des douleurs cervicales qui ne sont pas dues à une maladie ni à un traumatisme. Elles sont particulièrement fréquentes et touchent près de deux tiers de la population. Leurs causes sont diverses : stress, fatigue, arthrose, manque de tonus musculaire, sur-sollicitation des cervicales dans un cadre professionnel ou sportif…
Les cervicalgies communes peuvent toucher les jeunes adultes en raison d’une mauvaise posture : on parle alors de cervicalgie posturale.
Chez les personnes âgées, les cervicalgies communes sont principalement liées à la présence d’arthrose cervicale et gênent la mobilité du cou.
Les torticolis sont une forme de cervicalgie aiguë due à une contraction musculaire, apparaissant généralement au réveil à la suite d’un faux mouvement ou d’une mauvaise position pendant la nuit. Ils se manifestent par une douleur vive dans le haut du rachis, intensifiée par le mouvement du cou.
Le “coup du lapin” est la plus fréquente des causes traumatiques de cervicalgies. On appelle coup du lapin le basculement brusque de la tête vers l’arrière, qui entraîne une flexion de la colonne vertébrale, suivi d’un violent contrecoup vers l’avant, qui provoque cette fois une extension de la colonne. Il se produit typiquement lors des accidents de voiture, même sans gravité, lorsque le véhicule est percuté par l’arrière. Il peut aussi survenir lors d’un mauvais plongeon ou d’une mauvaise chute.
Dans de plus rares cas, les cervicalgies peuvent apparaître dans le cadre d’une maladie de nature infectieuse, inflammatoire ou cancéreuse. On parle alors de cervicalgie symptomatique.
Si les douleurs persistent pendant plus de 8 jours et ne sont pas soulagées par la prise d’antalgiques, si elles s’accompagnent de fourmillements dans un bras, d’une gêne motrice ou si elles résultent d’un traumatisme mineur, consultez votre médecin.
Si les douleurs sont accompagnées de fièvre, de céphalées, de vomissements, de symptômes de malaise, de troubles de la vision, d’une paralysie, de difficultés à parler ou à respirer, ou si les douleurs font suite à un traumatisme important, contactez les services d’urgence en composant le 15. Il en va de même pour les personnes âgées qui souffriraient de douleurs au cou après un traumatisme, même léger.
En cas de cervicalgies modérées sans signe de gravité, plusieurs solutions peuvent permettre de soulager la douleur.
Veillez à adopter une bonne posture en toute circonstance, en privilégiant les attitudes qui n’accentuent pas vos douleurs
Equipez-vous d’un matelas et d’un oreiller adaptés à vos besoins
Essayez dans la mesure du possible de dormir sur le dos, et évitez de dormir sur le ventre
Pratiquez une activité physique adaptée
Si vous avez tendance à être anxieux ou stressé, essayez une méthode de relaxation (méditation, sophrologie, yoga…)
Plusieurs médicaments délivrés sans ordonnance peuvent aider à soulager les douleurs cervicales : les antalgiques de type paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens de type ibuprofène sont les plus utilisés. Demandez impérativement conseil à votre pharmacien et respectez scrupuleusement la posologie indiquée.
Si la prise de ces médicaments ne suffit pas à calmer la douleur, votre médecin peut éventuellement vous prescrire un antalgique plus puissant ou un myorelaxant (décontractant musculaire).
Le collier cervical, ou minerve, est utilisé pour limiter la mobilité du cou et empêcher les mouvements douloureux. Il peut être indiqué en cas de fortes douleurs pour une utilisation de courte durée, environ 2 à 3 jours maximum. Au-delà de cette durée, les muscles du cou risquent de s’affaiblir et la raideur et les tensions d’empirer.
S’il le juge nécessaire, votre médecin traitant peut vous orienter vers un kinésithérapeute en vue de mettre en place quelques séances de rééducation. La plupart du temps, les séances comportent des massages et des exercices de mobilisation du cou.
Les consultations chez le médecin traitant, les séances de kinésithérapie et l’éventuel matériel médical prescrit pour traiter les cervicalgies ne sont que partiellement remboursés par l’Assurance Maladie. En cas de cervicalgies sévères ou récurrentes, le reste à charge du patient peut atteindre des sommes conséquentes.
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