Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les enjeux du vieillissement ont changé. Désormais, les populations vieillissantes sont moins préoccupées par la longévité, mais plutôt par ce que l’on appelle le “bien-vieillir”, ou la capacité à vivre en bonne santé le plus longtemps possible.
Mais avec l’âge, rester bien dans sa tête et dans son corps n’est pas un jeu d’enfant. Les maladies, la douleur, le deuil et l’isolement sont autant de facteurs qui conduisent certaines personnes âgées à renoncer à leur épanouissement. Si l’on ne peut malheureusement pas contrôler tous les aspects du vieillissement, il est néanmoins possible d’agir sur certains d’entre eux pour vieillir de la meilleure façon possible.
Au XXe siècle, des chercheurs en gérontologie ont distingué 3 types de vieillissement : le vieillissement pathologique (démence, mobilité réduite, dépression, syndrome de glissement), le vieillissement normal, ou usuel, avec une atteinte modérée de certaines fonctions, et le vieillissement réussi. Ce vieillissement réussi, que l’on peut apparenter au bien-vieillir, repose sur l’absence de maladie, le maintien des fonctions cognitives et physiques, et l’engagement dans la vie.
L’allongement de la durée de vie, qui était pour l’année 2017, en France et selon l’INSEE, de 85,3 ans pour les femmes et de 79,5 ans pour les hommes, a placé la notion de vieillissement réussi au centre des problématiques de notre société. Il n’est désormais plus question pour nos aînés de survivre, mais bien de vivre, et ce le plus pleinement et le plus sereinement possible.
Pour y parvenir, la prévention est de mise. Avant même d’entrer dans le 3ème âge, quelques bonnes habitudes peuvent permettre de retarder voire d’empêcher l’apparition de certaines affections liées à l’âge. Loin d’être un concept abstrait, le bien-vieillir est une discipline, qui requiert pour chaque individu d'œuvrer à son bien-être physique, cognitif et psychologique. Voici nos conseils pour rester autonome, épanoui et en bonne santé avec l’âge.
Bien vieillir, c’est essentiellement éviter de tomber malade et préserver son autonomie. Bien souvent, les maladies physiques ont un retentissement sur la santé mentale, la vie sociale et la qualité de vie générale des personnes âgées. Pour prévenir au mieux l’apparition de pathologies liées à l’âge, il est conseillé de :
Consulter régulièrement son médecin traitant. C’est un interlocuteur privilégié qui prodigue conseils et soins, un allié précieux dans cette aventure qu’est la vie d’un senior. S’il doit être consulté impérativement en cas de fatigue intense, de perte de poids, de baisse brutale de l’endurance et de l’énergie, mieux vaut ne pas attendre d’avoir des symptômes pour le consulter. Une visite de contrôle mensuelle ou bimensuelle permet d’identifier d’éventuels signes et facteurs de risque de maladies (ostéoporose, athérosclérose, arthrose…)
Consulter régulièrement certains spécialistes (dentiste, ophtalmologue, podologue, ORL…) sur orientation du médecin traitant ou dans le cadre d’un suivi existant pour prévenir, corriger et soigner les affections et difficultés liées à l’âge (baisse de la vue ou de l’audition, problèmes osseux ou circulatoires…).
Se faire vacciner pour prévenir les complications (souvent plus sévères avec l’âge) liées aux maladies infectieuses. Les vaccins recommandés pour la population générale de plus de 65 ans sont la COVID-19, le DTP (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite), le zona et la grippe saisonnière.
Se faire dépister pour certains cancers (cancer de la peau, cancer colorectal, cancer de la prostate, cancer du sein…) qui présentent un bien meilleur pronostic avec un diagnostic précoce. Pour en savoir plus sur les modalités de dépistage à destination du public âgé, consultez la page Se faire dépister sur le site web de l’Institut national du cancer.
Pour continuer à bénéficier d’une prise en charge optimale de vos frais médicaux après la retraite et rester en pleine forme sans vous ruiner, pensez à souscrire une assurance santé seniors.
Si la santé physique joue un rôle très important dans la quête d’un vieillissement optimal, elle ne suffit pas à bien vieillir. La santé mentale, souvent reléguée au second plan, est un enjeu majeur chez les personnes âgées. Pertes successives, manque de stimulation, baisse de l’estime de soi, ennui et isolement social sont malheureusement des composantes fréquentes du vieillissement, et peuvent conduire à une dépression, créant un terrain propice à l’apparition de démences et à la dégradation de l’état de santé général.
Pratiquer une activité physique régulière, préserver le lien social, par exemple en s’adonnant à des loisirs en groupe (marche, lecture, loterie, sorties à la piscine…), soigner son hygiène de vie, prendre soin de soi au quotidien et savoir demander de l’aide en cas de besoin sont des pratiques indispensables pour garder le moral avec l’âge.
Les mécanismes de survenue de la démence, qu’elle soit ou non le résultat d’une maladie neurodégénérative, sont encore mal connus. S’il n’existe pas de moyen de se prémunir complètement contre la maladie d’Alzheimer et la démence en général, quelques précautions peuvent significativement réduire la probabilité de leur apparition.
Avoir une alimentation saine et équilibrée
Dormir suffisamment et à des horaires réguliers
Limiter au maximum sa consommation d’alcool et de substances psychotropes (notamment les benzodiazépines)
Adopter une bonne posture pour favoriser la circulation du sang vers le cerveau
Pratiquer une activité physique adaptée
Lire (des romans, le journal, des magazines…)
Ecrire (des souvenirs, des histoires, des idées, une jolie citation entendue à la télévision, ou même un roman !)
Faire travailler son cerveau avec des casse-tête, des sudokus, des mots-croisés, des jeux de stratégie…
Stimuler sa créativité avec un loisir comme la peinture, le dessin, la musique, la sculpture, le scrapbooking, la broderie…
Continuer à apprendre de nouvelles choses (une langue étrangère, la pratique d’un instrument de musique, une danse de salon…) dans l’objectif de faire travailler les mécanismes cognitifs de l’apprentissage et de lutter contre la dégradation de la mémoire tout en valorisant ses capacités.
Vous êtes à la recherche d’une mutuelle santé qui prend en considération les besoins particuliers des seniors ? Pour comparer les offres proposées sur le marché, certains critères sont à prendre en considération, car la santé évolue au fil du temps et certains soins et équipements sont coûteux.
Avoir 60 ans rime souvent avec passage à la retraite, changement de mode de vie, évolution des besoins de santé… mais aussi, souvent, baisse de budget. Autant de raisons pour réfléchir aux avantages procurés par un changement de complémentaire santé...
En France, la Sécurité sociale gère l’assurance vieillesse ou assurance retraite. Plusieurs régimes versent des revenus aux personnes en âge de prendre leur retraite et ayant cotisé suffisamment.
Selon les statistiques de l’INSEE, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 20 % de la population en 2019. Les différentes projections indiquent que la progression des seniors va continuer jusqu’en 2040 pour arriver à 25 %. Ces chiffres expliquent tout l’intérêt de la mise en place de diverses aides dédiées aux seniors.
Le vieillissement est une aventure pavée de belles surprises, mais aussi de quelques désagréments. Le risque de chute chez les personnes âgées est en effet bien supérieur à celui de la population générale. On estime que 30% des plus de 65 ans font au moins une chute par an.
Avec l’avancée en âge, nombreux sont les seniors qui doivent envisager leur entrée en maison de retraite. Mais, qu’il s’agisse d’un foyer d’hébergement ou d’une maison médicalisée, les maisons de retraite représentent un coût important dont une bonne partie n’est pas prise en charge...