• Publié le 29/07/2021
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La greffe capillaire : la solution pour les pertes partielles de cheveux

La chute de cheveux peut avoir différentes origines. La calvitie ou alopécie androgénétique est la raison la plus fréquente du dégarnissement capillaire qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle a une cause à la fois hormonale et génétique. Elle ne se développe pas de la même manière pour les deux sexes et atteint des zones différentes. Il existe également des alopécies qui sont dues à des maladies parasitaires, des traumatismes, un acte chirurgical, des brûlures ou une radiothérapie crânienne.

Greffe capillaire : indications et contre-indications

La chute de cheveux met en souffrance une grande partie des sujets qui en sont atteints. Dans la majorité des cas, la greffe de cheveux n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie, étant considérée comme une opération de chirurgie esthétique.

Cependant, s’il s’agit d’une alopécie cicatricielle due à une radiothérapie crânienne en raison d’un cancer, il existe une possibilité de remboursement par la sécurité sociale, car la greffe de cheveux est alors prise en compte comme une intervention de chirurgie réparatrice.

Les principales indications de la greffe de cheveux sont :

  • une calvitie androgénétique, chez l’homme ou la femme, quel que soit son stade d’avancement ;

  • les alopécies définitives après un lifting cervico-facial ;

  • les alopécies cicatricielles (brûlure, intervention chirurgicale, traction chronique, radiothérapie du cuir chevelu).

La greffe capillaire n’est pas indiquée :

  • si l’alopécie est diffuse et que la zone donneuse présente une faible densité ou qu’elle a déjà subi des prélèvements ;

  • s’il s’agit de réparer des cicatrices chéloïdes (épaississement de l’épiderme).

Enfin, elle est contre-indiquée :

  • pendant la grossesse et durant toute la période d’allaitement ;

  • chez le sujet souffrant d’allergies, de troubles de la coagulation, d’une insuffisance respiratoire, d’une maladie cardio-vasculaire ;

  • en cas de problèmes psychiatriques.

Les différentes techniques de greffe de cheveux

Il existe différents types de greffes de cheveux. Peu importe la méthode utilisée, l’objectif de cette opération est d'obtenir un rendu naturel, au plus proche de l’implantation du cheveu.

Follicular unit transplantation (FUT)

Cette méthode de microtransplantation folliculaire ne nécessite pas un rasage de l’arrière du crâne. Les greffons se présentent sous la forme de bandelettes de cuir chevelu qui ont une dimension de 2 cm sur 15 cm au maximum. Ils sont prélevés au niveau de la nuque ou des tempes pour être ensuite réimplantés dans la zone à traiter. Le champ donneur est ensuite suturé pour qu’il ne reste qu’une fine cicatrice. Le prélèvement s’effectuant rapidement, il est possible de mettre en place de nombreux greffons pendant une seule séance.

Cette technique de greffe capillaire permet d’obtenir des résultats qui sont très satisfaisants, puisque le taux de réussite peut atteindre 100 %. 

Follicular unit single strip (FUSS)

La technique utilisée pour l’extraction des greffons de cuir chevelu sous la forme de bandelettes est la même que pour la FUT. C’est la manière de les implanter qui diffère. Dans la FUSS, les bandelettes sont découpées et les unités folliculaires sont extraites soit individuellement, soit par groupe de 2 à 4 unités (bulbe et cheveu). L’implantation sur la zone à traiter se fait à l’aide d’une aiguille très fine.

Follicular unit extraction (FUE)

Cette technique présente l’avantage de ne laisser aucune cicatrice sur le cuir chevelu. La nuque du patient est rasée et les bulbes capillaires sont extraits à l’aide d’un petit bistouri. Ils seront ensuite implantés de manière très rapprochée sur la zone receveuse pour créer un effet de densité.

Cette méthode convient plutôt aux personnes souffrant d’une calvitie modérée, car elle est plus longue et son prix plus élevé que la FUT ou la FUSS.

Déroulement d’une intervention de greffe de cheveux

L’acte est pratiqué sous anesthésie locale ou totale. C’est le chirurgien esthétique qui est à même de déterminer la meilleure stratégie opératoire en fonction des souhaits du patient et d’un examen clinique. En principe, deux consultations sont nécessaires avant l’intervention. Elles doivent être espacées d’une quinzaine de jours. Au cours de ces deux rendez-vous, des photographies médicales sont réalisées.

La douleur est modérée et facilement calmée par des antalgiques. Il faut attendre entre deux et trois mois pour voir la repousse.

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