Les conceptions passées de la santé ont montré qu’elle a toujours été comprise comme l’équilibre d’une personne dans son environnement. Mais ce qui, dans l’environnement, est important pour la santé a été vu de bien des façons différentes. Il a pu s’agir des relations avec la nature, le cosmos, les divinités, ou encore les saisons, etc. Aujourd’hui, la façon de percevoir l’impact de ce qui nous entoure sur notre santé s’est modifiée pour s’exprimer à travers deux notions importantes : les déterminants sociaux de santé et la santé environnementale.
Les déterminants sociaux de santé ont été modélisés en 1991 par deux chercheurs qui ont recensé l’ensemble des facteurs qui influent sur la santé d’une personne, avec la volonté d’expliquer les inégalités sociales de santé. Ainsi, outre l’âge, le sexe ou la constitution, ils identifient des facteurs comme le style de vie, les réseaux sociaux, les conditions de vie et de travail, et même les conditions socio-économiques culturelles et environnementales du pays.
Quant à la santé environnementale, apparue à la fin du XXe siècle, elle s’intéresse aux facteurs externes qui ont un impact sur la santé par opposition aux facteurs internes. Dans les premiers, on trouve notamment les conditions de vie, le climat, la pollution, le bruit, etc. Dans les seconds, les causes héréditaires, fonctionnelles ou encore psychosomatiques, etc.
Une conception de la santé comme équilibres à la fois physiologique, psychologique et social permet de faire de la personne un acteur de sa propre santé. Mais pour qu’il puisse agir au mieux, cela suppose qu’il prenne conscience de la façon dont ces équilibres se construisent, se brouillent ou se maintiennent.
Source : Fondation APRIL, Santé, En quête d’équilibre (2018)
La gratitude, au sens commun comme reconnaissance envers quelqu’un qui a été généreux envers soi, n’est pas un sentiment simple et sans ambiguïté. Elle évoque la notion de dette : « je lui dois quelque chose » qui peut être pénible.
Devenue une science expérimentale, objectivable, la médecine a tourné le dos à ce qui faisait « l’art médical » avec ses pratiques empiriques.
L’ONG anglaise Charities Aid Fondation réalise régulièrement des cartographies mondiales du don. Celle de 2017 a porté sur 139 pays (avec 500 à 2 000 personnes par pays) et analysé le rapport entre d’un côté le bien-être et les revenus, de l’autre le bien-être et les comportements généreux (don d’argent et de temps à une association, aide accordée à un étranger).
Comme le souligne la philosophe Corine Pelluchon, le regard sur la maladie chronique n’est pas nouveau, dans le champ de l’accompagnement des personnes en situation de handicap ou des grands vieillards, il y a toujours eu cette attention.
Parfois liée aux médecines traditionnelles, comme le yoga ou le tai-chi, ou pas du tout, comme la course à pied ou l’escalade, les pratiques qui lient le corps et l’esprit ont le vent en poupe.
L’individualisme et l’égoïsme, souvent cités comme des marqueurs de notre société, et associés à la réussite sociale, sont souvent donnés comme un modèle enviable.
« Nous sommes victimes de cette séparation corps-esprit qu’on a érigée comme principe, pas seulement dans l’idée qu’on en a, mais aussi dans notre façon de fonctionner, de vivre. La plupart du temps, nous sommes déconnectés des sensations du corps » estime Jean- Gérard Bloch.
Dans l’ayurvéda, le corps humain est Quant à l’eau, elle s’y trouve sous la forme de « phlegme ». De l’équilibre de ces trois dhatu dépendent la vie et la bonne santé de l’organisme. Sinon, ils deviennent des principes pathogènes ou des « troubles ».