En matière de protéines animales, une alimentation équilibrée passe par la variété.
Les protéines animales sont de très bonne qualité, importantes pour le maintien des muscles, la formation osseuse, et renforcent le système immunitaire.
Le fer d’origine animale est mieux assimilé par l’organisme que le fer de provenance végétale.
Ces aliments apportent de la vitamine B 12, essentielle à la fabrication des globules rouges.
Les poissons sont riches en oméga-3 (qui protègent notre système cardiovasculaire) et en vitamine D (essentielle pour l’absorption du calcium).
Viandes, poissons, œufs : les équivalences
Pour un repas équilibré, la quantité de l’accompagnement doit être plus importante que celle du produit animal. L’adulte doit répartir sur les repas 100 à 150 grammes de protéines animales par jour, manger du poisson deux fois par semaine, retirer le gras avant la cuisson des viandes et éviter de manger la peau des volailles (très riche en matières grasses). Enfin, optez pour une cuisson sans ajout de graisses (poêle, grill, four, papillote…) et limitez fritures et panures.
En brûlant au contact de la braise, les graisses de la viande (ou du poisson) dégagent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont le benzopyrène, cancérigène, qui se dépose ensuite sur les aliments. Cependant, du fait de sa saisonnalité, l’utilisation du barbecue est peu fréquente et le risque lié au cancer faible.
Il est toutefois recommandé de ne pas dépasser deux barbecues par semaine.
Quelques règles peuvent être respectées :
Placez la grille et donc les aliments au moins à 10 cm au-dessus des braises.
Choisissez les viandes les moins grasses, enlevez le gras et évitez de piquer les morceaux de viande ou les saucisses (pour limiter la chute de graisse sur les braises).
Faites cuire lentement vos aliments sur les braises (et non pas sur flammes).
Ne mangez pas les morceaux de viandes noircis.
Nettoyez bien les grilles et les bacs de récupération après chaque utilisation.
Le poisson rendrait intelligent grâce au phosphore qu’il contient. D’autres aliments comme les légumes secs, la viande et les céréales possèdent une teneur en phosphore au moins aussi importante que le poisson, sans qu’on leur attribue les mêmes vertus.
En revanche, des études ont montré que son importante teneur en oméga-3 joue un rôle positif sur la mémoire. Les oméga-3, qui participent au bon fonctionnement des neurones et des synapses, agissent positivement sur la mémoire, la prévention de la maladie d’Alzheimer, la concentration, les facultés d’apprentissage, etc.
L’œuf est riche en protéines (2 œufs valent 100 g de viande ou de poisson), en vitamines et micronutriments, il possède de bons acides gras, des antioxydants. Il peut également être enrichi en oméga-3 (si la poule reçoit une alimentation à base de graines de lin, riches en acide alpha-linolénique, un oméga-3). L’œuf possède donc de nombreux avantages nutritionnels.
Alors pourquoi est-il soupçonné de développer le cholestérol ou les maladies cardio-vasculaires ? Parce que le jaune d’œuf contient du cholestérol dans des quantités assez élevées, ce qui lui permet de couvrir les besoins journaliers d’un adulte. Cependant, plusieurs études ont mis en avant que la consommation d’un œuf par jour n’avait pas d’incidence néfaste sur la santé.
Le plus gras n'est pas toujours celui qu'on croit
À l’image des matières grasses, le sucre peut-être visible (en morceaux ou en poudre, il s’ajoute au café, aux gâteaux…) ou invisible. Dans ce cas, il est présent à l’état naturel du produit ou ajouté à l’aliment lors de sa préparation (jus de fruits, plats préparés, conserves, etc.).
Sources de vitamines et d’acides gras, les matières grasses sont essentielles au bon fonctionnement de notre organisme. Elles ne se valent pourtant pas toutes.
Sources de nombreuses vitamines, minéraux, oligoéléments, fibres, sucres, antioxydants et d’eau, les fruits et les légumes sont indispensables pour protéger et conserver votre santé.
Les recommandations médicales actuelles conseillent plutôt de boire de l’eau selon ses envies, en cours et en dehors des repas.
Le sel n’a aucune valeur calorique, mais favorise parfois la rétention d’eau. il ouvre l’appétit, et peut augmenter les prises alimentaires. C’est la rétention d’eau et l’augmentation de la nourriture qui auront une incidence sur la balance.
La quantité de calcium reste la même qu’il s’agisse de lait entier, demi-écrémé ou écrémé (environ 120 mg/100 ml). il en est de même pour la teneur en protéines et en vitamines du groupe B.
D’un point de vue physiologique, l’alimentation a deux objectifs : apporter l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules et du corps dans son ensemble ; apporter les éléments nécessaires au renouvellement voire au développement cellulaire dans les périodes de croissance.
Les féculents sont de bons alliés pour lutter contre la prise de poids : ils évitent les coups de pompe (par l’énergie qu’ils apportent de façon progressive à l’organisme), limitent le grignotage (avec leur pouvoir de satiété) et facilitent le transit (grâce aux fibres).
Les nutritionnistes insistent souvent sur l’importance du rythme des repas pour une alimentation saine et équilibrée.
Un homme sur deux, sept femmes sur dix souhaitent peser moins. Une multitude de régimes s’appuient sur ce désir. Mais dans 80 % des cas, les personnes reprennent du poids un an après avoir suivi un régime amaigrissant.