Dans la vie, il arrive un moment où les personnes âgées ne veulent plus ou ne peuvent plus rester vivre à leur domicile. La question qui se pose alors est de trouver la solution la mieux adaptée à leur état de santé physique et mentale. Dans la plupart des cas, le choix qui s’offre à la famille est la maison de retraite non médicalisée ou l’EHPAD. Pour prendre la bonne décision, il faut tenir compte de la compatibilité de l’état de santé du senior avec les critères d’admission de l’établissement.
Les résidences autonomie sont adaptées aux personnes âgées dont la perte d’autonomie est classifiée au niveau GIR 5 ou GIR 6, c’est-à-dire des personnes qui ont conservé une grande partie ou la totalité de leur autonomie. Dans les structures qui ont une convention avec un EHPAD et un SSIAD (service de soins infirmiers à domicile) ou SPASAD (services polyvalents d’aide et de soins à domicile), voire avec un centre de santé, les seniors qui ont une perte d’autonomie estimée à GIR 4 peuvent éventuellement être admis.
Ces structures ont remplacé les logements-foyers et doivent proposer des prestations minimales selon le décret n° 2016-696 du 27 mai 2016 de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Elles sont souvent édifiées dans le centre des villes et présentent l’avantage d’être situées près des commerces et des transports en commun. La plupart du temps, elles sont gérées par des instances publiques ou associatives.
Elles offrent un hébergement qui va du studio au T3 avec un tarif modéré. Les résidents bénéficient d’une parfaite autonomie dans leur vie quotidienne. Ils sont installés dans un logement confortable et adapté à leur âge, ce qui leur apporte un sentiment de sécurité, notamment grâce à un système d’appel d’urgence fonctionnant 24 h/24. Elles peuvent préparer leur nourriture ou préférer un portage de repas. L’entretien du linge et la blanchisserie sont également des services qui sont proposés.
Habituellement, ces établissements sont dotés d’un restaurant et d’un salon où les résidents peuvent se réunir. Dès lors, ils ne se sentent plus seuls et continuent à profiter d’une vie sociale. Diverses animations sont généralement organisées ainsi que des rencontres intergénérationnelles.
La surveillance médicale étant assurée par des intervenants extérieurs, il est important de prévoir l’adhésion à une assurance complémentaire santé pour seniors pour faire face aux dépenses de santé telles que les analyses, les soins dentaires, les éventuels frais lors d’un séjour à l’hôpital…
Les résidences services n’ont pas une vocation sociale et sont gérées par des entreprises privées commerciales. Par conséquent, elles ne sont pas habilitées à l’aide sociale à l’hébergement (ASH), mais les résidents peuvent bénéficier de différentes aides. Ainsi, ils ont droit à des aides fiscales pour être assistés à domicile, pour installer une téléassistance…
Les résidences services sont réservées aux personnes âgées parfaitement valides et autonomes qui vivent seules ou en couple. Les seniors peuvent être locataires ou propriétaires de leur logement. Ils partagent des espaces communs et jouissent de services propres à la résidence, comme un dispositif de sécurité. Ils ont également accès à des prestations qui sont facturées en supplément.
Les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) accueillent les seniors qui souffrent d’une perte d’autonomie notable et nécessitent des soins et une aide au quotidien. Ces structures peuvent également assurer la prise en charge des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentée.
Les résidents sont généralement plus âgés que dans les EHPA et ont un niveau de perte d’autonomie évalué de GIR 1 à GIR 4, selon la grille nationale AGGIR. Le tarif d’un EHPAD varie en partie en fonction des besoins d’accompagnement de la personne âgée, donc de son degré de dépendance.
Si la santé du résident d’un EHPAD se dégrade et nécessite à un moment donné un suivi médical rapproché et des soins plus lourds, il est possible de l’orienter vers une USLD (Unité de soins de longue durée). Ces établissements sont adossés à des centres hospitaliers, ce qui facilite la prise en charge de la personne âgée dépendante.
Lorsqu’un parent perd petit à petit une grande partie de son autonomie, il est parfois difficile de maintenir une vie à domicile. En effet, malgré les différentes aides possibles, il arrive un moment où il faut envisager un placement dans une structure appropriée. Si l’état de santé du senior le permet, il va trouver l’environnement adéquat dans une chambre en EHPAD.
Passé un certain stade de leur vie, de nombreuses personnes âgées ne désirent plus ou ne peuvent plus vivre seules à leur domicile. Certaines personnes souhaitent rompre l’isolement ou ont besoin d’un accompagnement pour certains gestes du quotidien. Selon la situation de chacun, on pourra les diriger vers un type d’établissement spécifique.
Très répandue chez les étudiants et les jeunes actifs, la colocation est de plus en plus plébiscitée chez les seniors.
En effet, ce phénomène tend à s’amplifier dans les grandes villes où vivre en communauté coûte beaucoup moins cher et permet de profiter d’un logement plus spacieux.
Les EHPAD (établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) accueillent des personnes âgées d’au moins 60 ans, qui sont à la retraite et nécessitent un accompagnement plus ou moins important dans leur vie quotidienne.
Le logement intergénérationnel a vu le jour en Espagne et il se développe en Europe depuis plusieurs années. Son concept est simple puisqu’il s’agit d’une cohabitation entre deux personnes de génération différente. Un senior met une partie de son logement à la disposition d’un jeune (gratuitement ou en contrepartie d’un loyer modeste) et ce dernier lui offre ses services en échange.
Certaines personnes gardent une plus ou moins grande autonomie jusqu’à un âge très avancé et peuvent ainsi rester vivre à leur domicile. Mais ce n’est pas le cas de tous les seniors. Une partie d’entre eux a besoin d’un accompagnement dans les gestes de la vie courante, ainsi que d’une surveillance et de soins médicaux journaliers ou très fréquents. Dans ce cas, la personne âgée peut être orientée vers une maison de retraite médicalisée.