Certaines personnes gardent une plus ou moins grande autonomie jusqu’à un âge très avancé et peuvent ainsi rester vivre à leur domicile. Mais ce n’est pas le cas de tous les seniors. Une partie d’entre eux a besoin d’un accompagnement dans les gestes de la vie courante, ainsi que d’une surveillance et de soins médicaux journaliers ou très fréquents. Dans ce cas, la personne âgée peut être orientée vers une maison de retraite médicalisée.
Les USLD accueillent en grande majorité des seniors âgées de plus de 60 ans qui nécessitent des moyens médicaux nettement plus importants que ceux présents dans une maison de retraite médicalisée.
Contrairement aux EHPAD qui peuvent se trouver plus ou moins éloignés d’un établissement hospitalier, les USLD sont généralement situées dans leurs environs immédiats.
En revanche, que ce soit dans une maison de retraite médicalisée ou dans une unité de soins de longue durée, le modèle « PATHOS » facilite l’identification de 50 états pathologiques dès l’arrivée du senior dépendant dans la structure d’accueil. Cette évaluation permet d’établir 12 profils de soins possibles et de déterminer ceux qui sont adaptés à l’état de santé du résident. Les soins requis sont ceux qui doivent être apportés « pour chaque état pathologique selon les recommandations de bonnes pratiques cliniques de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) ou de la Haute autorité de santé (HAS) ».
Une équipe pluridisciplinaire est présente dans ce type de structure. Le personnel chargé des soins des résidents comprend un médecin coordonnateur, des infirmières, dont une référente, et des aides-soignantes. En fonction du nombre de résidents dépendants, on compte un ou plusieurs psychologues ainsi que des professionnels paramédicaux chargés de la rééducation des personnes âgées (kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien…).
Trois types de dépenses sont facturées par les maisons de retraite médicalisées :
Ces dépenses sont à la charge du résident. Elles comprennent la chambre, les repas, l’entretien du linge et divers services comme des animations ou des activités de loisir.
Il est également à la charge du résident. Son tarif journalier est calculé en fonction du degré de sa perte d’autonomie.
Elles font l’objet d’un forfait qui est totalement couvert par l’Assurance maladie. Cependant, les dépenses liées à des services externes en sont souvent exclues. C’est la raison pour laquelle il est toujours préférable que la personne âgée en maison de retraite médicalisée souscrive une mutuelle complémentaire de santé pour seniors.
Dans la mesure où la personne dépendante est accueillie dans une structure habilitée à l’aide sociale, certaines dépenses peuvent faire l’objet d’une aide financière pour une partie ou la totalité de leur montant.
Pour bénéficier de l’ASH, la personne âgée avoir plus de 65 ans (ou plus de 60 ans en cas d’inaptitude au travail) et des ressources inférieures au montant des frais d’hébergement.
Cette aide est accordée dans les maisons de retraite médicalisées (EHPAD) et les USLD à condition que ces établissements disposent de places réservées aux bénéficiaires de l’aide sociale. Pour solliciter l’ASH, il faut remplir un dossier disponible en mairie ou au CCAS de la commune de résidence du senior.
Les sommes qui ont été versées par le département peuvent éventuellement être recouvrées du vivant de la personne âgée en cas d’amélioration de sa situation financière ou sur une donation faite dans les 10 ans qui précèdent sa demande d’ASH. Elles sont aussi récupérables à son décès sur la partie de l’actif net de la succession.
Sous certaines conditions de ressources, cette aide peut être octroyée aux personnes résidant dans une USLD ou un EHPAD qui a signé une convention avec l’État.
Cette allocation peut être versée aux personnes qui séjournent dans une maison de retraite médicalisée qui n’est pas conventionnée APL.
L’APA est destinée aux personnes dépendantes (GIR 1 À GIR 4). Elle peut être accordée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et placées dans une unité spécifique. Elle n’est pas soumise à des conditions de ressources, mais son montant varie en fonction des revenus du senior.
Dans la vie, il arrive un moment où les personnes âgées ne veulent plus ou ne peuvent plus rester vivre à leur domicile. La question qui se pose alors est de trouver la solution la mieux adaptée à leur état de santé physique et mentale. Dans la plupart des cas, le choix qui s’offre à la famille est la maison de retraite non médicalisée ou l’EHPAD.
Passé un certain stade de leur vie, de nombreuses personnes âgées ne désirent plus ou ne peuvent plus vivre seules à leur domicile. Certaines personnes souhaitent rompre l’isolement ou ont besoin d’un accompagnement pour certains gestes du quotidien. Selon la situation de chacun, on pourra les diriger vers un type d’établissement spécifique.
Très répandue chez les étudiants et les jeunes actifs, la colocation est de plus en plus plébiscitée chez les seniors.
En effet, ce phénomène tend à s’amplifier dans les grandes villes où vivre en communauté coûte beaucoup moins cher et permet de profiter d’un logement plus spacieux.
Lorsqu’un parent perd petit à petit une grande partie de son autonomie, il est parfois difficile de maintenir une vie à domicile. En effet, malgré les différentes aides possibles, il arrive un moment où il faut envisager un placement dans une structure appropriée. Si l’état de santé du senior le permet, il va trouver l’environnement adéquat dans une chambre en EHPAD.
Le logement intergénérationnel a vu le jour en Espagne et il se développe en Europe depuis plusieurs années. Son concept est simple puisqu’il s’agit d’une cohabitation entre deux personnes de génération différente. Un senior met une partie de son logement à la disposition d’un jeune (gratuitement ou en contrepartie d’un loyer modeste) et ce dernier lui offre ses services en échange.
Les EHPAD (établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) accueillent des personnes âgées d’au moins 60 ans, qui sont à la retraite et nécessitent un accompagnement plus ou moins important dans leur vie quotidienne.