L’acquisition d’une résidence principale, d’une résidence secondaire comme d’un bien destiné à être loué, nécessite souvent de souscrire un prêt immobilier. Vous aurez donc affaire aux banques pour obtenir votre financement ! Celles-ci jouent un rôle majeur dans le processus d’achat immobilier, à travers leurs missions de conseil et d’étude de la solvabilité.
Après acceptation de votre offre d’achat par le vendeur, et la signature du compromis de vente, il est grand temps de rechercher un financement auprès des banques. Vous pouvez contacter des banques nationales, des banques régionales ou des banques en ligne, directement ou par l’intermédiaire d’un courtier immobilier.
Que vous cherchiez à souscrire un prêt amortissable ou un prêt in fine, à taux fixe ou à taux variable, la banque doit obligatoirement vous transmettre un certain nombre de documents pour remplir son rôle de conseil, comme :
Le taux annuel effectif global (TAEG) du crédit proposé : outre le taux d’emprunt, le TAEG inclut les frais annexes comme les frais de dossier. Très utile pour comparer les offres de prêt, cet indicateur est le seul à vous révéler le coût total de votre emprunt ;
La fiche standardisée européenne (FISE) : elle mentionne les caractéristiques de l’offre de prêt comme la structure d’amortissement, la garantie nécessaire pour le couvrir (cautionnement, hypothèque), le taux d’intérêt…
Pour que la banque accepte de financer votre achat immobilier, encore faut-il que votre prêt soit assuré. À travers le contrat groupe qu’elle vous propose, la banque peut aussi jouer aussi un rôle d’assureur. Toutefois, grâce à la loi Lagarde de 2010 sur la liberté de choix de l’assurance, vous pouvez préférer faire appel à un assureur extérieur, sous réserve d’avoir des garanties au moins équivalentes, pour profiter d’un taux d’assurance plus avantageux ou être mieux couvert : c’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance de prêt immobilier.
La banque joue aussi un rôle essentiel dans la validation des dossiers d’emprunt. Elle est tenue d’étudier votre solvabilité avant de vous accorder son feu vert, en fonction des critères suivants :
Votre taux d’endettement : votre capacité d’emprunt, c’est-à-dire le montant maximum qu’elle accepte de vous prêter, dépend de vos revenus, de vos charges sur la durée d’emprunt, et de votre taux d’endettement. Celui-ci ne doit pas excéder 35 %, sauf si vous disposez d’un reste à vivre conséquent une fois les mensualités du prêt déduites ;
Votre situation professionnelle : les emprunteurs en CDI ou fonctionnaires, qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, ont certes plus de chances d’obtenir l’aval des banques. Mais tout dépend de chaque situation personnelle : même si vous travaillez en CDD, vous pouvez prétendre au crédit immobilier à certaines conditions ;
Votre apport personnel : il sert notamment à financer les frais annexes du crédit (frais de dossier, frais de garantie, frais de notaire…), que les banques sont de moins en moins enclines à avancer. Disposer d’une épargne à affecter à votre achat immobilier les rassure sur votre capacité à faire face à des échéances régulières comme les mensualités d’emprunt. En apportant au moins 10 % du montant de l’opération, vous leur montrez que vous êtes un candidat sérieux. Avec un montant plus important, vous pouvez aussi réduire la durée de votre emprunt ou le montant des mensualités, ou encore emprunter plus ;
Une saine gestion de vos comptes bancaires : il vaut mieux différer votre projet d’achat immobilier si vos comptes mentionnent un découvert bancaire non autorisé intervenu dans les trois mois précédant la demande de prêt. Attention donc à la gestion de votre budget !
Du conseil aux emprunteurs à l’octroi du financement, en passant par l’étude de la solvabilité, la banque joue donc un rôle déterminant dans le processus d’achat immobilier.
N’hésitez pas à mettre en concurrence plusieurs établissements bancaires pour être sûr d’obtenir votre prêt, et aux meilleures conditions !
Vous envisagez de fermer un compte bancaire ? Mieux vaut effectuer cette démarche avec rigueur pour éviter d’éventuels désagréments. Prélèvement refusé, chèque sans provision et autres incidents de paiement sont autant de mésaventures qui risquent de vous coûter des frais supplémentaires si vous ne prenez pas les précautions qui s’imposent.
Le code BIC (Bank Identifier Code) est l’identifiant international d’une banque. Il peut également être appelé code SWIFT (Society for worldwide Interbank Financial Telecommunication) en référence au nom de l’organisme international qui gère les BIC.
La domiciliation bancaire consiste à ouvrir un compte bancaire pour y centraliser toutes vos opérations : salaires, pensions, paiements, virements, etc. Comment mettre en place un tel dispositif ? Une banque peut-elle exiger une domiciliation bancaire dans le cadre d’un prêt immobilier ? Nous vous livrons toutes les informations essentielles à connaître sur le sujet.
L’accord de principe avec une banque pose les bases d’un dossier de prêt. S’il est souvent perçu comme la promesse d’un accord à venir, il ne constitue en aucun cas une garantie d’obtenir son crédit. Que vaut réellement cet accord de principe ? Sur quoi repose-t-il ? Quels avantages tirer d’un accord de principe pour un prêt ? Nous vous aidons à comprendre quel est le rôle d’un accord de principe dans le parcours de financement par une banque.
La procuration bancaire permet au titulaire d’un compte d’autoriser un tiers à réaliser sur celui-ci des opérations en son nom. Contrairement aux idées reçues, elle ne concerne pas uniquement les personnes âgées qui ont besoin d’une personne de confiance pour effectuer leurs opérations courantes. Il existe bel et bien plusieurs situations dans lesquelles la procuration bancaire est nécessaire, par exemple lors d’un séjour à l’étranger.
Le virement bancaire est une opération qui permet de transférer une somme d’un compte vers un autre sans utiliser une carte bancaire, un chèque ou de l’argent liquide. Il est possible d’effectuer un virement en allant directement à votre banque ou en ligne. Cette opération est couramment utilisée pour effectuer le paiement des salaires.
Longtemps redoutée, la procédure de changement de banque est désormais plus simple. La loi Macron du 6 février 2017 ou service d’aide à la mobilité bancaire a rendu cette démarche beaucoup plus facile. Une bonne nouvelle pour tous les Français qui envisagent de changer de banque en raison de l’augmentation des tarifs bancaires, parce qu’ils sont intéressés par les produits qu’offre un autre organisme ou parce qu’ils souhaitent ouvrir un compte dans une banque en ligne. De plus, si vous recourez à l’aide à la mobilité bancaire, vous êtes exempté de tout frais. Comment changer de banque facilement ? Suivez nos recommandations pour procéder à un changement de banque en 3 étapes !
Depuis le 1er janvier 2022, les conditions d’accès à l’emprunt ont été durcies par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Dans ce contexte, est-il encore possible d’acheter sans apport ?