• Publié le 5/5/2025
  • 4min

Cette grand-mère a fait un marathon gourmand avec son petit-fils


À 68 ans, Mireille a relevé un défi original : organiser un “marathon gourmand” avec son petit-fils Jules, 9 ans. L’idée ? Découvrir en un week-end les spécialités culinaires de plusieurs pays. « On a commencé par l’Italie avec des mini-pizzas maison, puis on a enchaîné avec les gaufres belges, le houmous libanais, et même des mochis japonais ! » raconte-t-elle en riant. Chaque plat était accompagné d’une petite fiche pays qu’elle avait préparée avec quelques anecdotes. « Jules adore apprendre des choses en s’amusant, alors je me suis dit que ce serait une bonne manière de voyager ensemble, autrement. »

Au fil des plats, c’est tout un dialogue qui s’est ouvert entre la grand-mère et son petit-fils. « Il m’a demandé ce que je mangeais quand j’étais petite, si on avait des fast-foods à mon époque, si j’avais déjà goûté des plats chinois ou marocains… Il était curieux de tout ! » se souvient Mireille. À travers ces échanges, elle a pu lui raconter les repas du dimanche chez ses propres grands-parents, les goûters d’enfance avec du pain-beurre-chocolat, ou encore sa découverte tardive de la cuisine asiatique. « On a parlé de mes souvenirs, de ses préférences, des choses qu’il aimerait goûter plus tard… Ce sont des moments qu’on ne vit pas devant un écran. » 

Ce week-end un peu fou a aussi été l’occasion de faire découvrir à Jules de nouvelles saveurs… et de dépasser quelques a priori ! « Il n’était pas très partant pour goûter le houmous au début, il trouvait ça “bizarre”. Mais comme on l’avait préparé ensemble, il a finalement adoré. » Pour Mireille, cuisiner côte à côte, c’est aussi donner envie, sans forcer. « Il a mis les mains à la pâte, il a goûté les sauces avec son petit doigt, il a tout senti. C’était un vrai éveil des sens ! » Peu à peu, elle a vu son petit-fils s’ouvrir à d’autres goûts, poser des questions, s’intéresser à ce qu’il mangeait. « Je crois que ça lui a fait comprendre qu’un plat, c’est plus qu’un repas : c’est une histoire, une culture, et parfois même un souvenir. »

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Son secret de grand-mère

Mireille prévoit toujours une “pause digestion” entre deux recettes : une balade, une sieste ou une partie de cartes. « Ça nous permet de savourer sans se presser, et de discuter tranquillement de ce qu’on a cuisiné. »

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La petite astuce APRIL

Et si vous organisiez, vous aussi, un marathon gourmand à la maison ? Choisissez trois pays, trois recettes simples, imprimez quelques anecdotes à lire ensemble… et embarquez pour un tour du monde des saveurs en famille !

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