On parle de rhumatismes inflammatoires pour désigner l’ensemble des maladies inflammatoires chroniques touchant les articulations et les tissus environnants. Contrairement à d’autres types de maladies rhumatologiques (comme l’arthrose) qui se manifestent en situation d’effort physique, les rhumatismes inflammatoires engendrent douleur et inconfort même au repos et pendant la nuit.
Ces pathologies douloureuses touchent environ 1% de la population en France, des plus jeunes aux plus âgés selon la maladie en cause, et handicapent de façon significative ceux qui en souffrent. Si les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) sont souvent liés à un dérèglement du système immunitaire, leurs causes précises sont multiples et encore mal connues. En tant que maladies chroniques, les RIC ne peuvent pas faire l’objet d’un traitement curatif. Il est cependant possible pour les personnes affectées d’apprendre à vivre avec la maladie et d’atténuer leurs douleurs.
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique de la membrane synoviale. Cette membrane tapisse l’enveloppe protectrice des articulations et a pour rôle la sécrétion du liquide synovial, substance chargée de lubrifier les articulations et le cartilage.
Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, l’inflammation de la membrane entraîne une production excessive de liquide, qui s’accumule dans l’articulation et détruit progressivement l’os, le cartilage, les tendons et les ligaments alentour.
Les principaux symptômes de la polyarthrite rhumatoïde sont des douleurs articulaires, symétriques et présentes sur au moins trois articulations, qui surviennent à la fin de la nuit et se transforment en raideurs au réveil. Elle se manifeste par poussées d’une durée variable et touche davantage les femmes que les hommes, en particulier autour de la ménopause.
Le rhumatisme psoriasique est une maladie auto-immune chronique de la famille des spondyloarthrites. Il concerne majoritairement les personnes atteintes de psoriasis (maladie auto-immune de la peau), mais peut également toucher, dans une moindre mesure, les personnes qui n’en sont pas atteintes. Il est causé par l’action du système immunitaire contre les articulations, les ligaments et les tendons et se traduit par des douleurs et des raideurs articulaires, ainsi qu’une fatigue.
Il existe 3 formes de rhumatisme psoriasique : la forme axiale, qui affecte la colonne vertébrale et les articulations du tronc, la forme périphérique, la plus courante, qui touche les genoux, les épaules, les hanches, les doigts ou les orteils, et enfin la forme qui attaque les coudes et les talons.
Cette maladie touche autant les hommes que les femmes et survient généralement entre l’âge de 30 ans et 50 ans.
La spondylarthrite ankylosante est une pathologie des enthèses, autrement dit de la zone d’insertion des tendons et ligaments dans l’os. Elle se développe la plupart du temps au niveau de la colonne vertébrale et du bassin, mais elle peut, comme le rhumatisme psoriasique, toucher d’autres articulations. Elle évolue par poussées durant lesquelles la personne est atteinte de douleurs et de raideurs articulaires, principalement pendant la nuit et pendant les premières heures de la journée.
A long terme, la spondylarthrite provoque une diminution de la mobilité des articulations touchées, appelée ankylose. D’après de récentes études, elle touche les hommes et les femmes de la même manière et prévaut chez les personnes dont un ou plusieurs parent est atteint.
Le traitement des rhumatismes inflammatoires consiste principalement à soulager les symptômes et à préserver au maximum la mobilité de la personne. Il n’existe à l’heure actuelle aucun moyen de stopper ou de ralentir la progression de ces pathologies.
Le traitement médicamenteux des rhumatismes inflammatoires consiste dans la plupart des cas en la prise d’antalgiques pour soulager les douleurs et de corticoïdes pour lutter contre l’inflammation.
Dans les formes graves de polyarthrite ou de spondylarthrite, les biothérapies peuvent également être préconisées. Ces pratiques thérapeutiques complexes ont pour objectif de “rééduquer” le système immunitaire pour lui réapprendre à distinguer les menaces des cellules normales. Les biothérapies reposant sur des techniques et des médicaments particulièrement coûteux et occasionnant des effets secondaires indésirables, elles ne sont prescrites que dans les cas les plus sévères.
En parallèle d’un traitement médicamenteux, les personnes souffrant de rhumatismes inflammatoires peuvent, selon leur pathologie spécifique et ses implications, recourir à différentes méthodes :
l’accompagnement psychologique et les thérapies comportementales
les médecines douces (ergothérapie, acupuncture, ostéopathie…)
l’appareillage (orthèses de repos, orthèses de correction, semelles orthopédiques, gants de compression…)
la podologie
la balnéothérapie ou la thalassothérapie
les cures thermales
Parmi les méthodes thérapeutiques existantes, le thermalisme est l'une des plus couramment indiquées, mais aussi l’une des plus onéreuses.
Seules les cures thermales agréées pour le traitement des rhumatismes et “conventionnées 18 jours” sont éligibles à un remboursement de l’Assurance Maladie sur prescription d’un médecin.
Les cures thermales sont intégralement remboursées pour les personnes bénéficiant d'une complémentaire santé solidaire et/ou A.C.S. et pour les personnes concernées par l’ALD, qui doivent néanmoins s’acquitter d’un complément tarifaire d’environ 40 €.
Pour les autres curistes, le remboursement s’élève à 65% du tarif de base pour la partie “Forfait thermal” et à 70% pour la partie “Forfait de Surveillance Médicale”.
Selon les tarifs pratiqués par l’établissement et les éventuels soins et services additionnels prodigués, le reste à charge pour le patient atteint de rhumatismes inflammatoires peut être conséquent.
Une bonne couverture des frais de santé est importante pour permettre aux personnes atteintes de rhumatismes inflammatoires de bénéficier des meilleurs soins à disposition pour mieux vivre avec leur maladie chronique.
L’entrée en maison de retraite est une étape souvent délicate pour une personne âgée, mais toujours indispensable pour sa santé. Cependant, un accueil en EHPAD représente souvent un coût non négligeable, pour les résidents comme pour leurs proches.
La sensation de jambes lourdes est un trouble répandu, en particulier chez les femmes et les personnes âgées. Résultant d’une mauvaise circulation sanguine, elle peut être une source d’inconfort au quotidien et évoluer vers l’apparition de varices et de problèmes cutanés si elle n’est pas traitée. Il existe cependant des solutions efficaces pour lutter contre ce syndrome incommodant.
Avoir 60 ans rime souvent avec passage à la retraite, changement de mode de vie, évolution des besoins de santé… mais aussi, souvent, baisse de budget. Autant de raisons pour réfléchir aux avantages procurés par un changement de complémentaire santé...
Vous êtes à la recherche d’une mutuelle santé qui prend en considération les besoins particuliers des seniors ? Pour comparer les offres proposées sur le marché, certains critères sont à prendre en considération, car la santé évolue au fil du temps et certains soins et équipements sont coûteux.
Le vieillissement est une aventure pavée de belles surprises, mais aussi de quelques désagréments. Le risque de chute chez les personnes âgées est en effet bien supérieur à celui de la population générale. On estime que 30% des plus de 65 ans font au moins une chute par an.
Avec l’âge et la perte d’autonomie, certains besoins augmentent, alors que le pouvoir d’achat, bien souvent, diminue. Pour permettre aux personnes âgées de subvenir à leurs besoins et de financer d’éventuels dispositifs de soutien (aide ménagère, portage de repas…), plusieurs aides existent.
Bien qu’il ne soit pas considéré comme une pathologie à proprement parler, le syndrome de glissement est un phénomène malheureusement fréquemment observé chez les personnes âgées.
En matière de santé, on est rarement trop prudent. La santé peut coûter cher si on n’a pas été assez prévoyant. Vous êtes senior et vous êtes assuré par la Sécurité sociale, ce qui vous permet de bénéficier d’une base de remboursement sur les soins pris en charge par l’Assurance maladie.
La santé est au centre des préoccupations des seniors. Avec l’âge, le système immunitaire se dégrade, la vue et l’audition se détériorent, les muscles s’affaiblissent et les os deviennent plus fragiles. Prendre soin de soi et de sa santé est donc une priorité pour les personnes âgées. Voici quelques conseils pour rester bien dans son corps et dans sa tête avec l’âge.
En tant que senior, vous pouvez être préoccupé par votre santé ou par la survenue d’un accident domestique dangereux pour votre santé. Cela peut générer du stress et de l’anxiété. Que vous viviez seul ou en couple, la téléassistance a été créée pour vous tranquilliser l’esprit.
La réforme du 100 % santé, entièrement déployée depuis le 1er janvier 2021, a permis une meilleure prise en charge des soins de santé dentaire, de santé optique et d’audiologie. Tous les Français peuvent désormais se procurer sans reste à charge un large choix d’équipements.
Avec l’augmentation de l’espérance de vie, les enjeux du vieillissement ont changé. Désormais, les populations vieillissantes sont moins préoccupées par la longévité, mais plutôt par ce que l’on appelle le “bien-vieillir”, ou la capacité à vivre en bonne santé le plus longtemps possible.
On parle de syndrome du pied diabétique pour désigner l’ensemble des complications qui peuvent toucher les pieds des personnes atteintes de diabète. En l’absence de soins adaptés, celles-ci peuvent aller jusqu’à entraîner une hospitalisation, voire une amputation.
Avec l’âge, il devient plus difficile d’assurer seul les activités du quotidien, et ce même en l’absence d’une pathologie spécifique. En cas de douleurs articulaires, de troubles moteurs ou cognitifs, se déplacer, cuisiner, se laver ou encore s’habiller deviennent des épreuves à surmonter jour après jour.
La densitométrie osseuse, ou ostéodensitométrie, est un examen prescrit dans l’évaluation du risque d’ostéoporose.
Avec près de 700 000 interventions en France chaque année, l’opération de la cataracte est l’une des chirurgies les plus pratiquées, même à l’échelle mondiale. Avec d’excellents résultats et peu de risques, elle est le traitement de référence contre cette pathologie qui touche de très nombreux seniors.
Le gériatre est un médecin spécialisé en gériatrie, autrement dit dans la prise en charge des maladies liées au vieillissement. Le mot “gériatrie” est tiré du grec ancien gerôn, qui signifie “vieillard”, et iatros, qui signifie “médecin”. Ce professionnel assure un rôle essentiel auprès des personnes âgées en leur prodiguant des conseils et des soins qui visent à allonger leur période de vie en bonne santé et préserver leur autonomie le plus longtemps possible.
En France, la Sécurité sociale gère l’assurance vieillesse ou assurance retraite. Plusieurs régimes versent des revenus aux personnes en âge de prendre leur retraite et ayant cotisé suffisamment.
La cervicalgie se caractérise par des douleurs au niveau de la région des vertèbres cervicales, à l’arrière du cou. Elle peut être d’origine nerveuse, musculaire ou encore résulter d’un problème de ligaments ou de tendons. Bien qu’incommodantes, les cervicalgies sont la plupart du temps bénignes.
Essentiel à la santé de nombreuses personnes, le port de semelles orthopédiques a toutefois un coût. Comment ces dispositifs médicaux sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie et les mutuelles ?
La sénilité, tirée du mot sénile, issu du latin senilis, dérivé de senex, « vieillard », est un terme générique qui désigne l’altération de l’état de santé physique et mentale observée chez les personnes âgées.
Pour rappel, la gériatrie est une spécialité médicale dédiée à l’étude et au traitement des pathologies liées au vieillissement.
Il s’agit d’une branche de la médecine destinée à agir sur la prévention de perte d’autonomie mais aussi sur la restauration de cette dernière pour des patients âgés et souvent poly-pathologiques.
La dégénérescence musculaire, plus communément appelée dystrophie musculaire, est un terme qui désigne un ensemble de maladies caractérisées par l’affaiblissement et la dégradation progressive des muscles du corps.
La démence sénile affecte les personnes âgées dans leurs activités quotidiennes, dans leur autonomie, dans leur relation au monde et dans leur estime de soi. Ce déclin cognitif, pour lequel il n’existe pas de traitement curatif, peut toutefois être prévenu et ralenti s’il est pris en charge de façon adéquate.
L’impériosité, impériosité urinaire ou incontinence urinaire par impériosité, est le nom donné à la fuite involontaire des urines suite à une envie pressante et irrépressible d’uriner, sans que cela ne soit lié à une vessie trop remplie.
La ménopause est un phénomène normal dont toutes les femmes font l’expérience à un certain moment de leur vie. Ceci étant, il s’agit d’un grand bouleversement physiologique dont les conséquences sont parfois difficiles à vivre.
De nombreuses femmes rencontrent des problèmes de fuites urinaires au cours de leur vie. Cette perte involontaire des urines, aussi appelée incontinence urinaire, survient fréquemment avec l’âge et concerne davantage les femmes que les hommes, pour des raisons principalement anatomiques et physiologiques.
L’incontinence urinaire est un problème auquel font face de nombreuses personnes, souvent sans en parler à leur médecin ou à leur entourage. Particulièrement fréquente chez les personnes âgées, elle peut aussi être liée à d’autres facteurs que le vieillissement, que nous aborderons dans ce guide.
Les maladies rhumatologiques, plus couramment appelées maladies rhumatismales ou simplement rhumatismes, concernent plus de 12 millions de personnes en France. Ces pathologies articulaires peuvent être d’origine mécanique ou inflammatoire.
Selon les statistiques de l’INSEE, les personnes âgées de 65 ans et plus représentaient 20 % de la population en 2019. Les différentes projections indiquent que la progression des seniors va continuer jusqu’en 2040 pour arriver à 25 %. Ces chiffres expliquent tout l’intérêt de la mise en place de diverses aides dédiées aux seniors.
Avec près d’un adulte concerné sur 3, l’hypertension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus répandue en France. Souvent asymptomatique, elle est généralement diagnostiquée de façon fortuite lors d’une consultation chez le médecin.
Selon l’Inserm, l’arthrose touche 10 millions de français, dont 65% des plus de 65 ans. C’est la maladie rhumatologique la plus répandue. Cette pathologie articulaire s’attaque au cartilage de différentes articulations, comme la colonne vertébrale, les doigts, le genou ou la hanche, et, plus rarement, les autres articulations comme le coude, l’épaule ou encore le poignet.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA, est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées dans les pays occidentaux. Si sa forme sèche ne peut pas être soignée, il existe plusieurs traitements de la DMLA humide.
Si pour certains les douleurs sciatiques restent légères et occasionnelles, elles peuvent se révéler très handicapantes pour d’autres. Dans un cas comme dans l’autre, il est recommandé de consulter un médecin pour être aiguillé vers une solution adaptée à votre problème. Entre médicaments et chirurgie, découvrez en quoi consiste le traitement de la sciatique.
La sécheresse buccale, aussi appelée sensation de bouche sèche ou xérostomie, est un problème répandu qui survient lorsque les glandes salivaires ne produisent plus suffisamment de salive : on parle alors d’hyposialie.
Les troubles du sommeil prennent de nombreuses formes et perturbent la qualité de vie d’une part importante de la population, notamment chez les personnes âgées. Ils ont des répercussions négatives sur la vie sociale, affective et professionnelle de ceux qui en souffrent, mais aussi sur leur santé et sur leur sécurité.
Avec l’avancée en âge, nombreux sont les seniors qui doivent envisager leur entrée en maison de retraite. Mais, qu’il s’agisse d’un foyer d’hébergement ou d’une maison médicalisée, les maisons de retraite représentent un coût important dont une bonne partie n’est pas prise en charge...